Santé: Semaine des droits des usagers

Songez à la semaine des droits des usagers 2015.

Songez à la semaine des droits des usagers 2015.

Des saines habitudes de vie et des choix alimentaires éclairés aident à améliorer les conditions qui permettent de rester en santé. Au-delà de ces efforts personnels, personne n’est à l’abri et peut avoir recours au système public de santé.

Consentir à de soins ou les refuser, rappelle M. Jean Babin, président du comité des usagers Pierre-Boucher, à l’occasion de la semaine des droits des usagers 2015, du 25 septembre au 2 octobre, n’est pas un privilège mais un droit reconnu par la loi au Québec.

“En tant qu’usagers, vous avez ce droit pour des soins tels que des examens, prélèvements, traitements ou intervention quelconque. À la base de tout soin, s’impose un consentement libre et éclairé, sauf dans les cas d’urgence ou d’inconscience.”

Si l’usager est incapable ou inapte à donner son consentement, la loi prévoit deux scénarios : le consentement du mandataire, en vertu d’un mandat d’inaptitude homologué par le tribunal ou en cas d’urgence, le consentement par une personne autorisée : le conjoint, un proche parent (ex : père, mère), une personne démontrant un intérêt particulier pour l’usager ou le curateur public.

La semaine des droits des usagers du réseau de la santé et des services sociaux est, en 2015 sous la présidence d’honneur de Nathalie Prud’Homme, survivante et combattante du cancer et à pour objectif de renseigner les usagers sur leurs droits et de mettre en valeur le travail réalisé dans les établissements de santé et services sociaux.