Projet de loi 70 et crainte chez les assistés sociaux

Le CAP Longueuil va poursuivre la lutte contre le projet de loi 70 des libéraux.

Le CAP Longueuil va poursuivre la lutte contre le projet de loi 70 des libéraux.

« Aujourd’hui, tout le Québec devrait avoir honte de ce gouvernement qui appauvrira des centaines, voire des milliers de prestataires d’aide sociale », plaide Marie-Christine Plante, porte-parole de Comités d’Actions Politiques (CAP) Longueuil.

Selon elle et selon CAP Longueuil, Québec persiste et signe pour imposer le projet de loi 70 à la société québécoise. Le projet de loi est dénoncé par les groupes de défenses des plus démunis. « Dorénavant, les personnes qui feront une première demande d’aide sociale à vie pourront, si elles ne répondent pas aux exigences du programme Objectif emploi, se faire couper jusqu’à 224 $ sur leur prestation de base. Il s’agit d’un recul majeur pour les droits des personnes assistées sociales. »

La loi 70 signifierait que les nouveaux assistés sociaux vivraient avec 399$ par mois.

Les oppositions viennent de toute part, dont de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, des centrales syndicales québécoises, de 300 professeurEs et chargéEs de cours universitaires, du mouvement des femmes et du mouvement communautaire, notamment.

Le CAP Longueuil entend poursuivre la lutte pour que le règlement visant la mise en application de la loi soit le moins cruel possible pour les personnes assistées sociales.