Le maire de Brossard, Paul Leduc
Alexandre Lampron –
Dorénavant le maire de Brossard Paul Leduc ne siègera plus au conseil d’administration de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Il sera remplacé par son homologue de Boucherville Jean Martel.
Malgré la dissension des municipalités de Brossard, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert, le Conseil d’agglomération a approuvé le 19 février une résolution à la majorité des deux tiers pour autoriser la nomination de M. Martel. Ladite résolution a été ajoutée à l’ordre du jour du Conseil à peine quelques minutes avant le début de la séance et au préalable n’aurait fait l’objet d’aucun débat à la Table des maires.
«L’agglomération désire assurer une rotation au sein des membres la représentant sur les instances régionales et métropolitaines, a expliqué la conseillère Sylvie Parent, qui occupait temporairement le siège de la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire.
Celle-ci avait dû s’absenter pour participer à un caucus des grandes villes de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
«M. Martel, qui est maire depuis 2009, a à cœur les intérêts de l’agglomération et une connaissance de ses enjeux de même que ceux de la région métropolitaine. L’Agglomération de Longueuil maintient donc la présence de deux villes reconstituées au sein du conseil de la CMM, en plus du siège réservé à la mairesse», a poursuivi Mme Parent.
«Je suis déçu parce que la CMM est une instance très importance et la Ville de Brossard, aussi. Elle doit participer à ces débats, a répondu le maire Leduc à l’issue de la séance. Je vois clairement que la mairesse de Longueuil a voulu me punir parce que j’ai pris le lead d’un mouvement en décembre, selon ce que le maire Martel a lui-même confirmé. C’est un acte de vengeance qui n’est vraiment pas élégant.»
Revoir la gouvernance de l’agglomération
Paul Leduc a également soulevé que cette décision controversée constitue une preuve de plus pour que des changements soient être apportés à la gouvernance de l’Agglomération de Longueuil. Il est toutefois demeuré évasif sur ses intentions, mais s’est montré tout de même déterminé à mener ce combat de longue haleine au cours des prochains mois..
«Nous verrons, mais dans l’avenir, nous allons travailler à ce que nous puissions faire des changements, convaincre les gens afin d’apporter ces changements, car ce n’est pas nous qui pouvons les faire», a ajouté le maire de Brossard, en faisant allusion au ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la Montérégie, Pierre Moreau.
M. Leduc a aussi rappelé que les maires de Saint-Bruno-de-Montarville, de Saint-Lambert et lui-même avaient interpellé le ministre Moreau en décembre dernier pour revoir toute la question du fonctionnement, de la gouvernance et du financement de l’Agglomération de Longueuil.Malgré la dissension des municipalités de Brossard, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert, le Conseil d’agglomération a approuvé le 19 février une résolution à la majorité des deux tiers pour autoriser la nomination de M. Martel. Ladite résolution a été ajoutée à l’ordre du jour du Conseil à peine quelques minutes avant le début de la séance et au préalable n’aurait fait l’objet d’aucun débat à la Table des maires.
«L’agglomération désire assurer une rotation au sein des membres la représentant sur les instances régionales et métropolitaines, a expliqué la conseillère Sylvie Parent, qui occupait temporairement le siège de la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire.
Celle-ci avait dû s’absenter pour participer à un caucus des grandes villes de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
«M. Martel, qui est maire depuis 2009, a à cœur les intérêts de l’agglomération et une connaissance de ses enjeux de même que ceux de la région métropolitaine. L’Agglomération de Longueuil maintient donc la présence de deux villes reconstituées au sein du conseil de la CMM, en plus du siège réservé à la mairesse», a poursuivi Mme Parent.
«Je suis déçu parce que la CMM est une instance très importance et la Ville de Brossard, aussi. Elle doit participer à ces débats, a répondu le maire Leduc à l’issue de la séance. Je vois clairement que la mairesse de Longueuil a voulu me punir parce que j’ai pris le lead d’un mouvement en décembre, selon ce que le maire Martel a lui-même confirmé. C’est un acte de vengeance qui n’est vraiment pas élégant.»
Paul Leduc a également soulevé que cette décision controversée constitue une preuve de plus pour que des changements soient être apportés à la gouvernance de l’Agglomération de Longueuil. Il est toutefois demeuré évasif sur ses intentions, mais s’est montré tout de même déterminé à mener ce combat de longue haleine au cours des prochains mois.
