Menace envers la mairesse de Longueuil

La mairesse de Longueuil a été menacée pour défendre la langue française.

La mairesse de Longueuil a été menacée pour défendre la langue française.

Les réseaux sociaux se sont tellement enflammés à la suite d’un commentaire de la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, sur le fait français et son utilisation lors des assemblées du Conseil de Ville et la non-obligation d’utiliser la langue anglaise, qu’elle a reçu des menaces.

Le Service de police l’agglomération de Longueuil (SPAL) ne prend absolument pas la chose à la légère et doit assurer sa protection.

La mairesse a indiqué sur sa page Facebook que: “J’ai reçu des commentaires haineux et des insultes depuis la publication de mon statut mardi sur l’usage du français à l’Hôtel de Ville de Longueuil. Ces tentatives d’intimidation ne sont pas passées inaperçues et font l’objet d’une vigie constante.”

Ce qui a déclenché les hostilité semble être un événement découlant des assemblée du Conseil, où le conseiller de l’arrondissement Greenfield Park, Robert Myles utilise les deux langues officielle lors de sa prise de parole et donne un caractère bilingue aux assemblée.

Plutôt cette semaine, Mme la mairesse mentionnait que ce qui l’irritait était justement les propos du conseiller pour faire de la place à l’anglais et Mme St-Hilaire a rappelé que c’est une simple question de bon sens de s’exprimer uniquement en français, puisque 96 % de la population est composée de gens francophone à Longueuil et qu’il n’est pas nécessaire de traduire systématiquement tous les propos en anglais.

Elle mentionnait que Longueuil n’a pas l’obligation de le faire: “Nous sommes au Québec et les délibérations au conseil de ville DOIVENT se dérouler en français. La ville de Longueuil n’est pas une administration bilingue point final. Elle est française et elle le demeurera tant et aussi longtemps que je serai là pour la diriger!

Il fallu peu de temps pour qu’elle reçoive des messages de félicitation, mais aussi d’accusations et d’insultes et certains messages se sont avérés dégradants, voire blessants envers tous les francophones.

Le ton a rapidement monté entre les protecteurs de la langue française et les fervents défenseurs du fait anglais.

De fait, sans y être obligée, la Ville de Longueuil traduit les informations qui sont diffusées sur son site Internet en anglais.