Manifestation monstre d’enseignants à Longueuil

Près de 1000 enseignants ont manifesté à Longueuil lundi dernier.

Près de 1000 enseignants ont manifesté à Longueuil lundi dernier.

Ils étaient plus de 1000 enseignantes et enseignants et membres du personnel de soutien scolaire, en grande partie du Syndicat de Champlain (CSQ), qui ont manifesté lundi à Longueuil, près de la sortie du pont Jacques-Cartier et de la jonction de la route 132.

Par leur geste symbolique, ils ont dénoncé les demandes patronales dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives.

Pour l’occasion, ils avaient érigé sur place une école géante et des banderoles rappelant que le personnel de l’éducation tient l’école à bout de bras depuis trop longtemps déjà.

Les manifestants ont exprimé leur mécontentement et signifié au gouvernement toute l’importance de protéger l’éducation en cette période d’austérité.

« Le personnel enseignant et le personnel de soutien scolaire sont en colère, et avec raison ! Les offres méprisantes du gouvernement présentées en décembre ont mobilisé les troupes, et tous ensemble nous avons l’intention de défendre la qualité de l’éducation dans nos écoles et nos centres, de même que nos conditions de travail », a déclaré Éric Gingras, président du Syndicat de Champlain.

Il était en compagnie de la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Josée Scalabrini, du président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost et du président de l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ‑QPAT), Richard Goldfinch.

Les enseignantes et enseignants sont venus aussi nombreux pour signifier au gouvernement qu’ils portent notre système public d’éducation à bout de bras depuis des années, et qu’ils ont besoin qu’on les appuie et que le gouvernement doit décidément avoir plus de vision à long terme que ça ont pour leur part dit Josée Scalabrini, présidente de la FSE‑CSQ, et Richard Goldfinch, président de l’APEQ-QPAT.

Finalement, ils affirment que leurs conditions de travail ne représentent aucun attrait pour une relève potentielle.