La députée du Parti Québécois dans Vachon et aspirant chef du PQ, Martine Ouellet, y va de ses propositions en matière d’éducation. D’entrée de jeu elle affirme qu’il est essentiel de « consolider son financement afin d’en assurer sa pérennité, il est possible dès maintenant de procéder à des actions concrètes pour l’améliorer. »
Selon Mme Ouellet, nous devons travailler plus fort afin d’assurer la qualité de l’éducation et son accessibilité. Elle ajoute qu’il faut mettre un terme aux compressions imposées par le gouvernement libéral comme l’abolition de cours universitaire, la baisse du financement de la recherche, ou des coupes de 200 M$ pour les cégeps et universités.
Selon elle, il faut valoriser les enseignants, leur permettre d’enseigner à nos enfants dans un climat sain, en favorisant la réussite scolaire et en les appuyant. Elle croit aussi qu’au lieu d’augmenter le nombre d’élèves par classe, il vaudrait mieux apporter du renfort aux enseignants en améliorant la détection des élèves en difficulté dès l’enfance pour leur permettre d’éviter un retard en français et par le fait même, de leur éviter d’avoir de la difficulté à suivre dans l’ensemble des matières.
Martine Ouellet dit qu’il faut aussi augmenter le soutien aux élèves. Elle propose alors d’investir 50 M$ supplémentaires afin d’augmenter le nombre de spécialistes pour accompagner les enseignants. Elle pense à l’ajout d’orthophonistes, d’orthopédagogues, pour travailler sur un climat d’éducation stimulant et axé sur la prévention.
Appuyer la formation professionnelle, les cégeps et les universités
Selon elle, il faut aussi investir dans des équipements à la fine pointe de la technologie en formation professionnelle par l’acquisition de matériel spécialisé et ainsi permettre aux apprenants de mieux s’adapter une fois sur le marché du travail. « C’est pourquoi je propose d’investir 75 M$ supplémentaires en équipements pour la formation professionnelle », dit-elle.
Pour les cégeps et les universités, elle rappelle toute l’importance qu’ont les premiers pour une formation de base de qualité pour un grand nombre de filles et de garçons. Elle rappelle le rôle crucial qu’ils jouent dans les régions pour éviter l’exode des jeunes et il est souvent un pôle majeur de développement économique.
Elle veut s’inspirer de l’Université de Sherbrooke et offrir un transport collectif gratuit aux étudiants universitaires. Cela permettrait de réduire le coût global des études, soutient-elle et cette mesurer évaluée à 65 M$ contribue à diminuer l’émission de gaz à effets de serre.
Au-delà des écoles
Mme Ouellet estime que nous devons trouver de nouvelles sources de financement, sans demander aux étudiants d’en faire plus. Alors, selon elle: la formation d’une main d’œuvre qualifiée sur laquelle les entreprises peuvent compter, c’est la moindre des choses qu’elles participent à l’effort collectif à leur tour!
« M’inspirant de la proposition de la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL), je propose d’ajouter au Fonds des services de Santé (FSS), Fonds presque exclusivement financé par les entreprises, un volet pour les études professionnelles et postsecondaires » indique-t-elle, en majorant la formule actuelle de quelque dixième de points de pourcentage, selon les besoins.
La députée de Vachon Martine Ouellet
