L’APTS veut que ça bouge pour rétablir le système de santé

APTS

L’APTS est révoltée de voir les intervenants surchargés, la pression plus forte que jamais et les gestionnaires de plus en plus autoritaires. La pression à la performance est devenue une obsession pour les nouveaux et futurs gestionnaires qui cherchent à obtenir de bons résultats, peu importe le coût, peu importe la manière.

On se retrouve ainsi avec des situations absurdes où certains cadres font carrément disparaître les listes d’attente officielle sans pour autant faire disparaître la véritable attente. «On fait croire aux personnes, souvent en détresse, avec des problèmes de santé mentale ou nécessitant des services à domicile, que l’on s’occupe d’eux alors que dans les faits, ils sont placés dans les limbes d’une liste d’attente officieuse, s’indigne le vice-président de l’APTS, Stephen Léger. Depuis juin dernier, les travailleuses sociales ont été forcées de doubler leur charge de travail sous le prétexte de réduire les listes d’attente.»

L’implantation du PL10 relève encore le niveau au péril de la qualité des soins et de la santé mentale de nos intervenantes. La pression est insoutenable et commence à se répercuter sur les patients, indique le vice-président et, soutient-il, l’effet négatif sur les patients se fait également sentir ailleurs.

Pour l’APTS, le projet de loi 10 est une véritable machine à broyer l’autonomie professionnelle. Donc, l”Alliance demande au ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, d’intervenir dès maintenant afin d’éviter que de telles pratiques se généralisent.