La garnison de Saint-Hubert en alerte après la fusillade au Parlement fédéral

Dominique Trottier / Rive-Sud Express –

Des blocs de béton ont été installés à l’entrée de la base militaire de Saint-Hubert, moins de deux heures après la fusillade au Parlement d’Ottawa mercredi matin.

Des blocs de béton  ont été installés à l’entrée de la garnison de Saint-Hubert, moins de deux heures après la fusillade au Parlement d’Ottawa mercredi matin. Photo : Street View

Des blocs de béton ont été installés à l’entrée de la garnison de Saint-Hubert, moins de deux heures après la fusillade au Parlement d’Ottawa mercredi matin. Photo : Street View

Un individu a tiré de nombreux coups de feu à l’extérieur et à l’intérieur de l’édifice du Parlement, peu avant 10h, tuant un militaire près du Monument commémoratif de guerre du Canada. Il s’agirait de Michael Zehaf-Bibeau, un homme âgé de 32 ans qui aurait notamment vécu à Montréal et à Aylmer. Ce tireur a été abattu dans le Parlement et deux autres personnes ont été blessées.

Dans ce contexte, des mesures exceptionnelles de sécurité ont été enclenchées dans toutes les bases militaires du pays, dont la garnison de Saint-Hubert. Des blocs de béton y ont été disposés de façon asymétrique pour empêcher tout véhicule d’y entrer à grande vitesse, sans s’arrêter à la guérite.

L’armée canadienne demande à tous ses militaires de ne plus porter leur uniforme en public, lorsqu’ils ne sont pas en fonction, pour éviter de devenir la cible d’autres attaques.

Il y a deux jours, un homme converti à l’islam radical, Martin Couture-Rouleau, a tué un militaire et en a blessé un autre à Saint-Jean-sur-Richelieu, avant d’être abattu par la police.

Cette nouvelle tragédie à Ottawa survient le jour même où les députés fédéraux devaient commencer à étudier un projet de loi portant sur la lutte contre le terrorisme.