La députée de Taillon dénonce les coupes en santé publique.
La députée de Taillon et porte-parole de l’opposition en matière de santé et d’accessibilité aux soins digère mal les coupes supplémentaires de 3 687 200$ en santé publique qui seront imposées en Montérégie dès le 1er avril prochain
Au total, ce sont des compressions de 23,7 M$ qui affecteront la santé publique et selon Diane Lamarre c’est une véritable honte. «Déjà au Québec on a un budget très modeste pour la santé publique. 335 M$ sur un budget de 32 milliards de dollars et actuellement, notre ministre a une vision à court terme et il fait de mauvais calculs sous l’illusion de faire des économies, il va engendrer des dépenses importantes.»
Diane Lamarre croit que ces coupes auront des conséquences graves à plus ou moins long terme pour la santé de la population montérégienne, car estime-t-elle la direction de la santé publique devra vraisemblablement couper dans les services aux citoyens.
Elle cite en exemple la lutte au tabagisme. «Pour un dollar investi en prévention, dit-elle, on économise 20 $ en coût de santé.»
Des décisions irrationnelles
La députée parle également de prévention du cancer du sein ou colorectal par exemple. Les compressions causeront du tort à des gens. Elle comprend mal comment il se fait que le ministre Barrette et le premier ministre Couillard, des médecins, ne défendent pas davantage la santé publique.
«Le ministre s’obstine à faire des réformes pour des structures, alors qu’il y a des urgences, le feu est pris à certains endroits et il faut l’éteindre. On a les moyens de l’éteindre, on connaît les mesures pour bien agir en santé et on ne les met pas en application», soutient-elle.
La députée veut voir le plan global du ministre de la Santé. Elle trouve ses décisions incohérentes. «Pour l’instant, il n’applique que des décisions qu’il est le seul à avoir dans sa tête. Il n’a pas de modèle, il n’a pas de référence et il coupe où ça lui semble bon.
En septembre dernier, lors du dépôt du projet de loi 10, le ministre avait annoncé son intention de couper 20 M$ en santé publique. Dans les faits c’est près de quatre millions de plus.»
De l’improvisation libérale
La députée de Taillon dit au ministre Barrette de cesser de couper dans la promotion de la santé. «La promotion c’est souvent des professionnels de la santé, des médecins, des pharmaciens, des infirmières qui vont aller dans les écoles faire de l’éducation et de la prévention. Les programmes de dépistage du cancer c’est également une portion importante de la santé publique.»
Elle cite en exemple la gestion des Groupes de médecine familiale pour démontrer le chaos libéral.
Écoutez l’extrait vidéo:
Ou cliquez sur le lien suivant: http://youtu.be/xOk_4dQhLUs
