La congestion routière préoccupe la CCIRS

La CCIRS dénonce la congestion routière.

La CCIRS dénonce la congestion routière.

La Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud a rencontré les acteurs du secteur du transport, par le biais de son comité transport. D’une même voix tous ont décidé de dénoncer, à la fois les pertes économiques importantes pour les PME de la région, mais surtout les hausses importantes à prévoir pour l’industrie du camionnage en raison de la congestion routière et de l’augmentation des frais liés à l’implantation de péage.

Rappelons que des 43 316 propriétaires exploitants dans l’industrie du transport de marchandises au Québec, on dénombre 6 300 entreprises liées au transport et à la logistique dans la région métropolitaine. Ce secteur névralgique permet des retombées économiques de 4,3 milliards de dollars chaque année.

De plus, la Région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, à elle seule, compte près de 62 100 déplacements par semaine, ce qui correspond à plus de 27 % de toute la production du Québec.

La région de la Montérégie produit, à elle seule, 42 400 déplacements par semaine, soit près de 15 % de tous les déplacements interurbains de camions qui circulent sur les routes du Québec.

Selon une étude du MTQ, l’ampleur de la congestion s’est accrue d’environ 50 % de 1998 à 2003 dans la grande région de Montréal. Les coûts socioéconomiques liés à la congestion ont augmenté de 62 % au cours de la même période.

Avec l’augmentation des coûts du poste de péage sur l’A-30 et la mise en place d’un futur poste de péage sur le pont Champlain, ceci entraînera de lourdes conséquences, affirme la CCIRS.

Des coûts supplémentaires qui devront être absorbés par les PME et les consommateurs.

D’autre part, les travaux majeurs sur le pont Champlain et ensuite le péage, loin de régler les problèmes de congestion, ajouteront une pression sur les autres ponts réduisant encore plus la fluidité de la Couronne Sud de Montréal.

Il devient impératif que le gouvernement fédéral rectifie sa position et reconnaisse qu’il n’y a pas seulement deux types de citoyens et d’entreprises, ceux de la Rive-Sud et les autres. Il faut une décision juste et équitable pour tous, l’accessibilité pour tous, conclut-elle.