Dominique Trottier / Rive-sud Express –
En marge des funérailles de Jenique Dalcourt, qui ont eu lieu jeudi à Longueuil, les parents de la jeune femme assassinée la semaine dernière ont déploré le manque de communication des policiers.
«Cela fait mal. Comme parents, on veut des réponses», a déclaré son père, John Gandolfo, qui vit dans l’état de New York.
La police attend les résultats de tests d’ADN d’ici la semaine prochaine, ce qui pourrait mener à une nouvelle arrestation.
Photo: Jenique Dalcourt (Facebook)
Une centaine de personnes étaient présentes à la cérémonie, dont le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, président et fondateur de l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues. «Je leur dis regardez : votre fille est partie de façon dramatique, de façon presque impensable, mais après il y a une vie.»
Jenique Delcourt est morte le 21 octobre après avoir été frappée à la tête avec une barre de fer, sur la piste cyclable longeant le cimetière Saint-Antoine, entre le Chemin Chambly et la rue de Normandie.
La police de Longueuil a arrêté un suspect de 26 ans le weekend dernier, mais il a été relâché lundi, faute de preuve.
La police de Longueuil se justifie
Dans un communiqué de presse diffusé après les funérailles, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) affirme que l’enquête se poursuit, « même si le principal témoin a été libéré ».
«Nous comprenons la famille de vouloir en savoir le plus possible sur l’enquête, et pouvons confirmer que nos enquêteurs ont été en contact à tous les jours avec la mère de Jenique et ont même rencontré la famille au salon funéraire», ajoute le SPAL.
«Leur douleur et leur inquiétude nous touchent, mais pour le bien de l’enquête, nous devons nous en tenir à ce message pour le moment. »
La police attend les résultats de tests d’ADN d’ici la semaine prochaine, ce qui pourrait mener à une nouvelle arrestation.
