Les Funérailles de l’adjudant Patrice Vincent ont lieu samedi à Longueuil

Dominique Trottier / Rive-Sud Express –

L’adjudant Partice Vincent aura droit à des funérailles militaires samedi à 11h00, à la cathédrale Saint-Antoine-de-Padoue.

Le public pourra transmettre ses condoléances à la famille vendredi en après-midi et en soirée, au complexe funéraire Yves Légaré du boulevard Marie-Victorin Est, à partir de 13h00.

«Patrice était un bon vivant, il était très apprécié de tous et c'est avec passion qu'il nous parlait de son engagement au sein des Forces armées canadiennes. Servir était pour lui sa façon de faire une différence dans notre monde», a déclaré la famille par voie de communiqué.

«Patrice était un bon vivant, il était très apprécié de tous et c’est avec passion qu’il nous parlait de son engagement au sein des Forces armées canadiennes. Servir était pour lui sa façon de faire une différence dans notre monde», a déclaré la famille par voie de communiqué.

Les citoyens pourront également saluer l’adjudant une dernière fois le long de la route qu’empruntera le cortège, qui partira du complexe funéraire à 10h15 samedi, en direction de la cathédrale située au coin du Chemin Chambly et de la rue Saint-Charles.

La famille du militaire mort lors d’un attentat à St-Jean-sur-Richelieu, le 20 octobre, a tenu à vivre son deuil en privé. Cela explique en partie pourquoi les médias ont beaucoup moins parlé de lui que du caporal Nathan Cirillo, mort deux jours plus tard dans un autre attentat à Ottawa. Patrice Vincent, qui était âgé de 53 ans, laisse dans le deuil sa mère, trois sœurs et un frère.

« Patrice était un bon vivant, il était très apprécié de tous et c’est avec passion qu’il nous parlait de son engagement au sein des Forces armées canadiennes. Servir était pour lui sa façon de faire une différence dans notre monde », a déclaré la famille par voie de communiqué. À sa demande, les représentants des médias ne seront pas admis à l’intérieur de la cathédrale lors des funérailles.

L’adjudant Vincent, qui était dans l’armée depuis 28 ans, a été happé par le véhicule que conduisait Martin Couture-Rouleau, un jeune homme de 25 ans qui s’était converti à l’islam radical et qui prétendait agir au nom d’Allah. Le suspect est mort sous les balles des policiers quelques minutes après avoir posé son geste.

«Nos pensées vont également à la famille Couture-Rouleau qui traverse des moments difficiles», a tenu a spécifié la famille Vincent.