Élections scolaires du 2 novembre : Carole Lavallée veut augmenter le taux de diplomation

Dominique Trottier / Rive-Sud Express –

Quand on lui demande quelle est la plus grande force de son équipe, Carole Lavallée répond « le changement ». L’ex-députée bloquiste, qui est candidate à la présidence de la Commission scolaire Marie-Victorin, promet notamment d’augmenter le taux de diplomation.

Carole Lavallée en réunion avec ses candidats. Quand on lui demande quelle est la plus grande force de son équipe, elle répond « le changement ». Photo: gracieuseté

Carole Lavallée en réunion avec ses candidats.
Quand on lui demande quelle est la plus grande force de son équipe, elle répond « le changement ». Photo: gracieuseté

« Seulement 66% des élèves de nos écoles secondaires obtiennent leur diplôme en 7 ans ou moins, alors que ce taux est en moyenne de 71% pour l’ensemble des écoles publiques francophones du Québec », se désole l’ancienne directrice de cabinet de la ministre de l’Éducation, de 2012 à 2014. « Pour rattraper la moyenne nationale, il faut impliquer tout le monde : les parents, les enseignants, les municipalités et même les chambres de commerce ».

Carole Lavallée (L’Équipe Lavallée pour le changement) s’inspire d’initiatives qui ont connu du succès à Sherbrooke et au Lac St-Jean. «Nous avons besoin de la collaboration des leaders régionaux. Par exemple, les entreprises pourraient s’engager à ne pas embaucher des jeunes qui n’ont pas obtenu leur diplôme d’études secondaires, afin de les inciter à rester à l’école.»

Assainir les finances de la Commission scolaire

« Depuis 5 ans, les dépenses ont augmenté de 10 millions par année. On ne peut pas continuer comme ça. Il faut scruter les dépenses et couper aux bons endroits, sans toucher aux services aux élèves, afin de ne pas augmenter les taxes scolaires », martèle madame Lavallée.

Son adversaire à la présidence, l’ancien enseignant et directeur d’école Jean-Pierre Picard (Équipe Picard), lui reproche d’entretenir « la pensée magique ». « Il y a eu une augmentation des dépenses parce que le nombre d’élèves a beaucoup augmenté dans les dernières années. Ce n’est pas parce que la commission scolaire est mal gérée. »

Quand le Rive-Sud Express lui a demandé quelles compressions elle envisage, madame Lavallée s’est montré prudente. « J’ai une bonne idée des endroits où couper, puisque j’ai bien identifié les lacunes du système comme directrice de cabinet de la ministre de l’Éducation. Mais avant de me prononcer publiquement, je veux évaluer les budgets de la commission scolaire en détail. »

L’importance de voter

Dans le débat sur la pertinence et l’existence même des commissions scolaires, madame Lavallée affirme que son équipe est prête à envisager tous les scénarios. «Nous voulons un débat public dans lequel toutes les options sont sur la table : fusions, restructurations, abolition. Il y a des changements à apporter. Un taux de participation de seulement 7% aux élections scolaires, on ne peut pas endurer ça longtemps».

Dans le système actuel, elle ne croit pas que ce taux de participation puisse augmenter considérablement aux élections du 2 novembre. « C’est pour cette raison que ça prend du changement. Et pour avoir du changement, il faut que les gens aillent voter. »

Lien vers la liste complète des candidats : http://www.csmv.qc.ca/wp-content/uploads/2013/03/Candidatures-déposéesFinal28Sept.pdf