D’un Couvert à l’autre en péril

D'un Couvert à l'autre est menacé de fermeture

D’un Couvert à l’autre est menacé de fermeture

L’organisme communautaire Sauvons D’un couvert (DCL) à l’autre dénonce l’indifférence du gouvernement libéral et à moins d’obtenir une aide d’urgence, devra fermer ses portes le 10 avril.

L’organisme de Longueuil vient en aide aux personnes atteintes de schizophrénie et offre de l’aide chaque année à plus d’une centaine de personnes dans le besoin.

En entrevue récemment, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a affirmé que la demande d’aide financière de DCL ne relevait pas de son ministère, ce qui contredit pourtant ses propres fonctionnaires qui recommandent au ministre d’appuyer DCL.

Les dirigeants et bénévoles de DCL sont restés perplexes face à cette déclaration. «Le ministre de la Santé dit en quelque sorte que ce n’est pas son problème. Monsieur Barrette est-il insensible aux problèmes de santé mentale grave dans notre société ?»

D’un Couvert à l’autre demande maintenant au premier ministre Philippe Couillard de rappeler à l’ordre son ministre de la Santé. « En tant qu’ancien ministre de la Santé, nous croyons que monsieur Couillard est bien placé pour comprendre le rôle fondamental joué par notre organisme en matière de santé mentale, affirme Maxine David, cofondatrice de DCL.

L’organisme soutient avoir aidé plus de 250 personnes aux prises avec la schizophrénie et avoir fait économiser des millions de dollars à la société québécoise. Il a aujourd’hui un manque à gagner annuel de 200 000$ pour poursuivre ses opérations. À très court terme, DCL a besoin de 30 000$, faute de quoi il devra fermer ses portes le 10 avril.

DCL demande au gouvernement du Québec d’envoyer un signal clair en l’appuyant financièrement afin qu’il puisse poursuivre ses activités lundi prochain. L’organisme a aussi lancé une campagne de socio-financement pour faire appel à la générosité du public.

DCL a reçu à ce jour l’appui de la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, de la députée de Taillon, Diane Lamarre et du député de Marie-Victorin, Bernard Drainvillle.