Images de la fin du combat ainsi que les réactions de Jean Pascal et du promoteur de Boucherville Jean Bédard

 

Dominique Trottier / Rive-Sud Express (avec la collaboration de Martin Rivest) – «Ce gars-là n’a jamais été au plancher, il ne s’est jamais fait passer le k.o. et partir en ambulance comme ça, avec un coup de poing aussi ordinaire, ça me surprend un peu. Mais comme je vous dis, je ne suis pas là pour juger. Je lui souhaite un prompt rétablissement.»

Photo: Dominique Trottier - Le promoteur Jean Bédard et le boxer Jean Pascal répondent aux questions des journalistes après le combat interrompu contre le Colombien Roberto Bolonti.

Photo: Dominique Trottier – Le promoteur Jean Bédard et le boxer Jean Pascal répondent aux questions des journalistes après le combat interrompu contre le Colombien Roberto Bolonti.

C’est ainsi que Jean Pascal a réagi à la suite de son combat abruptement interrompu contre le Colombien Roberto Bolonti, qui s’est effondré au deuxième round après un coup en apparence anodin. «Il m’a frappé à deux reprises. Une fois derrière la tête, une fois sur l’oreille. Ensuite, j’ai vu une ouverture, je l’ai frappé. Mais je pense que je ne l’ai pas frappé vraiment bien, parce qu’on était proches (…) s’il y a eu un «break»,  je n’ai pas entendu l’arbitre dire «break», compte tenu que j’ai reçu un coup de poing sur l’oreille». Le promoteur Jean Bédard, d’Interbox à Boucherville, est lui aussi déçu par la tournure des événements. «Moi, comme fan de boxe, comme tout le monde, j’aurais aimé ça avoir une belle victoire de Jean Pascal avec une belle fin. C’est jamais le fun de voir partir quelqu’un sur une civière.» Il ajoute cependant que cet incident ne remet pas en question le prochain combat de Jean Pascal prévu le 14 mars contre le russe Sergey Kovalev, pour les ceintures de l’IBF, de la WBO et de la WBA. «Kovalev – Pascal, ça va être un bon show. Aux États-Unis, je pense que c’est unanime que le choix de l’adversaire est parfait.»