Cinquante militants d’Option nationale se rangent derrière Martine Ouellet

Martine Ouellet reçoit un appui de 50 militants d'Option nationale dans sa course à la chefferie du PQ.

Martine Ouellet reçoit un appui de 50 militants d’Option nationale dans sa course à la chefferie du PQ.

Cinquante militants d’Option nationale donnent leur appui à la candidature de Martine Ouellet comme chef du Parti Québécois. Parmi les signataires, se trouve l’ancien président du parti, Nic Payne et l’auteur et comédien Ghislain Taschereau.

Ces militants sont indépendantistes et il disent avoir en commun d’avoir adhéré d’une façon ou d’une autre à Option nationale, tantôt en participant à sa fondation, tantôt à titre de candidats aux élections, tantôt comme militants ou comme électeurs. Ils affirment dans une lettre l’avoir fait d’abord et avant tout pour une raison bien simple: souhaiter qu’une proposition indépendantiste positive, claire et assumée soit inscrite au débat politique québécois.

Outre de parler des vertus de l’indépendance et des perspectives d’un Québec souverain, ils croient que ce discours s’accompagne d’un engagement électoral sans équivoque.

En fait, écrivent-ils, un parti politique ne peut pas être un bon défenseur d’une idée qu’il refuse de s’engager à mettre en oeuvre. Dans cette optique, «parler d’indépendance» tout en maintenant le flou sur ses intentions – approche qui fait le bonheur de nos adversaires depuis si longtemps, est une habitude qui doit cesser et dont il faut prendre acte des mauvais résultats.

Ils disent constater avec intérêt que la candidate à la direction du Parti québécois, Martine Ouellet, partage cette lecture des choses et propose de donner à son parti une démarche indépendantiste sérieuse et complète, accompagnée d’un engagement clair à tenir un référendum sur l’indépendance. Elle est la seule à le faire.

Fidèles à l’esprit fondateur d’Option nationale, qui prône la transgression des lignes partisanes lorsqu’il s’agit de travailler en faveur de l’indépendance, ils donnent donc leur appui à Martine Ouellet et l’encouragent à mener sa lutte bien au-delà du strict cadre de la présente course.

Si Mme Ouellet devait être élue à la tête du Parti québécois, ou si l’engagement clair qu’elle défend devait finalement prévaloir au PQ, le rassemblement indépendantiste tant souhaité deviendrait enfin possible, ont-ils signés tous ensemble.