Une simulation en situation d’urgence

Des étudiants en Science de la santé de l'Université de Sherbrooke ont vécu une simulation d'urgence.

Des étudiants en Science de la santé de l’Université de Sherbrooke ont vécu une simulation d’urgence.

Les étudiantes et les étudiants du baccalauréat en sciences infirmières ont participer à une simulation hors du commun en situation d’état d’urgence, celle de l’écrasement d’un avion.

Ils ont répondu à un code orange.

La question qui leur a été posée pour cette simulation était: Sauriez-vous comment intervenir si un avion s’écrasait et faisait une vingtaine de blessés?

Comment agiriez-vous si des personnes avec de graves blessures — hémorragie massive, amputation d’un membre, objet implanté dans le ventre — demandaient des soins urgents?

C’est devant de tels scénarios que les étudiantes et les étudiants du baccalauréat en sciences infirmières ont dû entrer en jeu lors d’une simulation d’un code orange.

Mélanie Marceau est chargée de cours à l’École de science infirmière, Faculté de médecine et de science de la santé, elle affirme: ” il y a des bénévoles qui sont venus se faire maquiller par le soutien de l’armée et dans l’après-midi on avait deux simulations.”

Quand la fiction rejoint la réalité

Il fallait apprendre à prioriser les patients qui avaient le plus besoin de soins et savoir où les acheminer pour les traitements et assurer le transport.

Grâce à l’initiative de la chargée de cours en traumatologie Mélanie Marceau, le groupe a pu vivre un niveau supplémentaire de difficulté, incapable d’être reproduit en classe.

Les simulations sont au cœur de l’enseignement au Campus de la santé. «De plus en plus, on est en mesure d’enseigner et d’intégrer la simulation dans notre enseignement. Ça nous permet de nous rapprocher le plus près possible de ce qu’on fait dans le milieu, quand on est vraiment sur le terrain. Donc, ça nous amène à un niveau encore plus élevé de préparation des étudiants», déclare Stéphan Lavoie, professeur à l’École des sciences infirmières.

Les étudiantes et étudiants ont avoué que la situation était telle que le niveau de stress était réellement présent lors de la simulation. il fallait penser aux communications, penser au contexte et aux urgences. ils disent, après cette expérience se sentir davantage prêts pour une intervention.