Une partenariat entre des collèges crée un nouveau centre d’expertise

Les membres du entre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux et la radicalisation (CEFIR).

Les membres du entre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux et la radicalisation (CEFIR).

Une annonce vient d’être faite au cégep Édouard-Montpetit sur la création d’un centre unique au Québec, le Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux et la radicalisation (CEFIR).

Le but du Centre est de prévenir la radicalisation en amont chez les jeunes. Le tout doit se faire par une approche scientifique novatrice et collaborative entre chercheurs et intervenants du milieu.

En un sens. le Centre regroupe des chercheurs et de collaborateurs des niveaux collégial et universitaire spécialistes, notamment, des domaines de l’intégrisme chrétien, judaïque ou islamique, de la psychologie et de la sociologie. Il est hébergé au cégep de Longueuil.

Il faut dire que le CEFIR est né d’une collaboration entre le cégep Édouard-Montpetit, les cégeps de Saint-Hyacinthe et de Saint-Jean-sur-Richelieu et le Collège militaire royal de Saint-Jean.

Le travail de recherche réalisé en étroite collaboration avec les professeurs des cégeps partenaires permettra de bien connaître la réalité du terrain.

Les résultats des recherches devraient assurer le développement d’un programme d’éducation populaire, doter d’outils pédagogiques et de formations destinés aux établissements d’enseignement et aux organismes communautaires.

Une équipe sélectionnée minutieusement

Le directeur du CEFIR est le chercheur principal est Martin Geoffroy. Ce sociologue est professeur en sociologie au cégep Édouard-Montpetit depuis 2013, et est détenteur d’un doctorat et d’une maîtrise en sociologie de l’Université de Montréal et d’un baccalauréat en communication de l’UQÀM.

Il aura à ses côtés Lorne L. Dawson, spécialiste des nouveaux mouvements religieux, Ali G. Dizboni, un spécialiste reconnu du Moyen-Orient et de l’Islamisme radical, Susan J. Palmer, professeure associée à l’Université Concordia, Stéphanie Didier, titulaire d’un baccalauréat en sociologie et d’une maîtrise en sociologie du changement social et Louis Audet Gosselin, titulaire d’un doctorat en sociologie de l’UQÀM et d’un baccalauréat et une maîtrise en histoire de l’Université Laval.

Quelques professeurs-praticiens se joignent aussi au groupe.

Du 17 au 19 octobre, les chercheurs iront dans les établissements participants lors d’une tournée de conférences.

La création du Centre de recherche est rendue possible grâce à une subvention du Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada et d’un appui financier des quatre partenaires.

 

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