Des Cégepiennes du Collège Édouard-Montpetit ont peur

Dominique Trottier / Rive-Sud Express –

Le meurtre de Janique Dalcourt, 23 ans, est survenu le 21 octobre à environ 500 mètres du Collège Édouard-Montpetit. Le meurtrier est toujours en liberté et bien des cégepiennes sont inquiètes.

Photo: Dominique Trottier - Le meurtre de Janique Dalcourt est survenu à environ 500 mètres du Collège Édouard-Montpetit. Le meurtrier est toujours en liberté et bien des cégepiennes sont inquiètes.

Photo: Dominique Trottier –
Le meurtre de Janique Dalcourt est survenu à environ 500 mètres du Collège Édouard-Montpetit. Le meurtrier est toujours en liberté et bien des cégepiennes sont inquiètes.

C’est notamment le cas d’Émilie Guénette, Roxanne Touzin et Christine Côté, qui empruntent tous les jours un sentier servant de raccourci entre le campus du Cégep et la Place du Collège. Seuls deux lampadaires de faible luminosité sont situés à chacune des extrémités de ce chemin. Lorsqu’il fait noir, ils ne permettent pas de voir si des gens se trouvent sur le sentier.

Deux à trois jours par semaine, les cours d’Émilie Guénette se terminent entre 17h et 18h, après la tombée de la nuit. « Il fait vraiment noir, alors je me dépêche à aller chez moi », affirme-t-elle, en précisant qu’elle garde son cellulaire et ses clés dans ses mains sur ce tronçon, par mesure de précaution.

Seuls deux lampadaires de faible luminosité sont situés à chacune des extrémités de ce chemin derrière le Cégep Édouard-Montpetit. Lorsqu’il fait noir, ils ne permettent pas de voir si des gens se trouvent sur le sentier.

Photo: Dominique Trottier – Seuls deux lampadaires de faible luminosité sont situés à chacune des extrémités de ce chemin derrière le Cégep Édouard-Montpetit. Lorsqu’il fait noir, ils ne permettent pas de voir si des gens se trouvent sur le sentier.

« Quand il fait noir et que je suis toute seule, j’ai peur, parce qu’il n’y a pas de lampadaire » dit pour sa part Roxanne Touzin, accompagnée de son amie Christine Côté. Les deux jeunes femmes ajoutent cependant qu’elles ne font jamais de détour, parce que ce raccourci leur permet de se rendre plus rapidement à destination.

Aucun détail sur le recensement de la Ville de Longueuil

À la suite du meurtre de Jenique Dalcourt, la Ville de Longueuil a annoncé par communiqué le 29 octobre qu’elle entreprendrait sous peu un recensement « pour identifier les endroits problématiques fréquentés par les citoyens et y apporter les correctifs appropriés ».

Cette semaine, l’attachée de presse de la mairesse Caroline St-Hilaire, Catherine Bérubé, n’était pas en mesure de nous donner davantage de détails sur cette initiative.

Dans les heures qui ont suivi le drame, la Ville a renforcé l’éclairage et a procédé à l’élagage d’arbres aux abords de la piste cyclable ou l’agression s’est produite.