Militaires tués: Drapeaux en berne à Longueuil, Brossard et Saint-Lambert

Dominique Trottier / Rive-Sud Express –

Les municipalités de Longueuil, Brossard et St-Lambert ont mis leurs drapeaux en berne en hommage aux militaires tués lors des attentats survenus cette semaine à Saint-Jean-sur-Richelieu et au Parlement d’Ottawa.

« Les événements qui se déroulent sous nos yeux depuis le début de la semaine sont bouleversants, choquants et révoltants », a déclaré la mairesse Caroline St-Hilaire, avant d’offrir au nom des citoyens de Longueuil ses sympathies aux proches des victimes, l’adjudant Patrice Vincent et le caporal Nathan Cirillo.

Les drapeaux sont en berne devant l'Hôtel de Ville de Saint-Lambert en hommage aux militaires tués lors des attentats survenus cette semaine à Saint-Jean-sur-Richelieu et au Parlement d’Ottawa. Photo: www.saint-lambert.ca/

Les drapeaux sont en berne devant l’Hôtel de Ville de Saint-Lambert en hommage aux militaires tués lors des attentats survenus cette semaine à Saint-Jean-sur-Richelieu et au Parlement d’Ottawa.
Photo: www.saint-lambert.ca/

À Saint-Lambert, l’administration municipale a expliqué l’importance de mettre les drapeaux en berne via son site web. «Ce geste symbolique vise à rappeler à la population l’importance de respecter et de protéger nos instances démocratiques essentielles au bon fonctionnement de notre société et dénonce par le fait même, ces actes de violence extrêmes. La Ville souhaite également exprimer ses plus sincères sympathies aux familles durement éprouvées par ces tragédies. »

Du côté de Brossard, il n’y eu aucune déclaration officielle. Sur le site web de la ville, seul un court texte accompagné d’une photo indique que les drapeaux sont en berne.

L’adjudant Patrice Vincent est mort lundi lorsqu’il a été happé par le véhicule de Martin Couture-Rouleau, un jeune homme converti à l’islam radical. Le caporal Nathan Cirillo a été tué par balles mercredi alors qu’il montait la garde devant le Monument commémoratif de guerre du Canada. L’assassin, Michael Zehaf-Bibeau, s’était lui aussi radicalisé.