Martine Ouellet rêve d’un Québec plus vert

La députée de Vachon et candidate à la chefferie du PQ parle de développement économique responsable.

La députée de Vachon et candidate à la chefferie du PQ parle de développement économique responsable.

Si elle devenait première ministre du Québec, Martine Ouellet, candidate à la chefferie du Parti Québécois, envisagerait de mettre le Québec sur la voie du développement économique intelligent.

Pour ce faire, elle propose de faire du Québec un leader mondial en électrification des transports.

De ce fait, elle estime que cela créerait des emplois de qualité, permettrait d’exporter le savoir-faire et bien entendu de participer à l’effort planétaire essentiel de réduction des GES.

La députée de Vachon affirme dans message qu’elle vise rien de mois qu’un Québec avec quelque 200 000 voitures électriques sur les route d’ici sept ans et des autobus électrique pour 2030.

Elle voudrait aussi « mettre sur pied un Fonds de diversification économique régional d’un milliard de dollars sur 10 ans afin de créer 30 000 emplois et augmenter significativement la transformation de nos ressources naturelles au Québec comme le permet la nouvelle Loi sur les mines et la Charte du bois.» peut-on lire sur sa page de candidate.

Elle affirme qu’il qu’il y aurait un partage des redevances sur les matières premières avec les régions tout en stimulant l’achat local en agriculture et en contrant la financiarisation des terres.

L’énergie québécoise

Martine Ouellet recréer Hydro-Québec International (HQI), ce qui permettrait, soutient-elle, d’exporter notre savoir en réseaux électriques et en production d’énergie renouvelable hydraulique et éolienne.

Elle songe aussi à fonder Hydro-Québec Éolien (HQÉ) à Gaspé. Cette société d’État aurait pour tâche de  gérer les futurs projets d’énergie éolienne. Finalement elle veut implanter la Société québécoise des eaux (SQE) à Shawinigan.

La députée Ouellet estime que HÉQ permettrait, sur dix ans, de faire travailler au moins 10 000 personnes.

En fin, elle ferait en sorte de ne pas engager le Québec plus loin avec les énergies fossiles.