Le Québec va de l’avant avec la « Silver economie »

Une cinquantaine de personnes s’intéresse à l’événement Matière grise Q12025

Une cinquantaine de personnes s’intéresse à l’événement Matière grise Q12025

Le Québec vient de joindre les rangs canadiens et mondiaux pour se positionner dans une nouvelle vision de l’économie des aînés, soit la « silver economie. »

Il s’agit d’une nouvelle participation dans le modèle d’écosystème de développement économique et social innovateur, articulé autour des transferts des savoirs des aînés et de leurs besoins qui sont exprimés.

L’OSBL Communautique du Quartier de l’Innovation à Montréal, est à la base de cette participation à ce segment d’économie sociale et industrielle qui contribue à connecter, à éduquer et à soutenir des innovateurs dans des événements présentés dans 22 villes de 9 pays.

Selon la directrice générale de Communautique, Monique Chartrand, le contexte de vieillissement mondial impose au Québec de mobiliser toutes les solutions sociales et technologiques pour se positionner dans cette économie. « C’est toute une dynamique d’innovation sociale et technologique qui vient renforcer le tissu économique par la création d’emplois à très forte valeur ajoutée et des entreprises très structurantes dans ce qui semble s’imposer comme l’économie des vingt prochaines années. »

Cela fait dire à la directrice générale que le modèle d’écosystème mis en place par Communautique se veut une reconfiguration du concept des grappes industrielles reposant sur l’usager-aîné comme moteur d’innovation. Elle estime que ce nouveau projet revêt autant d’importance pour les communautés de la Rive-Sud.

Cela se fait en partenariat avec AGE-WELL Canada.

Sous-titre : Le projet Matière Grise QI2025 prend forme

Texte : Une des premières idées à germer de cette nouvelle économie est de bâtir un quartier où seraient construites des habitations intelligentes pour les aînés directement dans Griffintown.

Ce projet expérimental devrait permettre de développer l’habitat et l’environnement pour répondre aux besoins vitaux des aînés.

Le projet d’habitation serait de type social et accessible aux personnes à faible revenu et pourrait comprendre près de 250 unités. Il sera réalisé en tenant compte des connaissances et de la commercialisation de la technologie, tout en explorant des solutions offerte par un réseau d’excellence.

La Directrice générale du groupe de ressources techniques « Bâtir son Quartier ». Édith Cyr, est déjà en mode réflexion sur le projet. « Notre souhait est que le projet soit le mieux adapté à son environnement et réponde le mieux possible aux besoins des aînés tout en se disant que ce qu’on va faire pour eux va améliorer les conditions des gens environnants. »

Selon elle, il faut maintenant travailler sur les possibilités de réalisation d’un tel projet. Aucune date n’est avancée pour le moment, mais un petit comité a été formé.

Le principe viserait à cultiver un écosystème robuste d’innovateurs en y incluant des entrepreneurs, des techniciens, des concepteurs, des investisseurs et, bien entendu, des fournisseurs de soins et les aînés eux-mêmes.

Le but est aussi d’accompagner les gens qui avancent en âge avec des stratégies permettant de faire reculer la perte d’autonomie et ainsi permettre d’accéder à une vie saine et confortable pour les aînés.