Le NPD veut lutter contre les changements climatiques

La députée sortante et candidate pour le NPD dans Longueuil-Charles-Lemoyne, Sadia Groguhé.

La députée sortante et candidate pour le NPD dans Longueuil-Charles-Lemoyne, Sadia Groguhé.

Les candidats du NPD sur la Rive-Sud affirment vouloir lutter contre les changements climatiques. Le plan du NPD établit des cibles ambitieuses et fera payer les pollueurs, soutiennent-ils.

Un plan ambitieux, qui mise sur une réduction de 34% des gaz à effet de serre (GES) sous le niveau de 1990 d’ici 2025, et qui rétablira la crédibilité environnementale du Canada ici et à l’étranger.

«Notre plan pour lutter contre les changements climatiques fait foi de notre leadership en la matière, a indiqué Pierre Nantel (Longueuil—Saint-Hubert). Nous allons faire payer les pollueurs en fixant un prix sur le carbone et redistribuer cet argent au Québec et aux provinces pour leur permettre de réinvestir dans leurs propres programmes de réduction des GES.»

Le plan du NPD s’arrime avec les efforts déployés par les provinces comme le Québec, la Colombie-Britannique, l’Alberta et l’Ontario et leur offre un droit de retrait du programme fédéral si leur propre plan répond aux objectifs fédéraux ou les dépasse.

«Depuis des décennies, les conservateurs et les libéraux promettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Chaque fois, ils ont échoué», a déploré Hoang Mai (Brossard—Saint-Lambert).

«La lutte contre les changements climatiques est un enjeu qui interpelle énormément les citoyens et citoyennes de Montarville. Je l’ai constaté en juin dernier quand j’ai organisé une consultation publique sur les enjeux énergétiques et sur l’environnement, a expliqué Djaouida Sellah.

Elle ajoute que contrairement aux conservateurs, un gouvernement du NPD sera un partenaire des provinces dans ce dossier.

«Stephen Harper a retiré le Canada du protocole de Kyoto, a ajouté Sadia Groguhé (Longueuil–Charles-LeMoyne). Il offre des milliards de dollars aux entreprises pétrolières. Il refuse d’aller à Paris pour la conférence internationale sur le climat en décembre. Alors que la planète chauffe, quatre années supplémentaires de Stephen Harper seraient un désastre pour notre environnement.»