La CAQ dénonce les tarifs de stationnement près des hôpitaux.

Le député François Bonnardel interrogeant le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

Le député François Bonnardel interrogeant le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

Le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec (CAQ) et député de Granby, François Bonnardel, trouve abusifs les tarifs qui sont exigés pour se garer dans un stationnement situé à proximité d’un centre hospitalier.

Selon lui, le gouvernement libéral aurait dû agir pour amoindrir le fardeau financier imposé aux patients ou aux familles qui doivent se rendre à l’hôpital et qui ne peuvent faire autrement que de se garer dans le stationnement géré par l’établissement.

« Les nouvelles balises envoyées par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, aux établissements de santé en août dernier, pour établir des tarifs de stationnement abordables dans les hôpitaux, ont eu l’effet d’un coup d’épée dans l’eau », soutient-il en ajoutant que des tarifs abusifs sont toujours en vigueur dans la majorité des hôpitaux de la province.

« Concrètement, tout ce que le gouvernement libéral a fait, c’est d’instaurer la gratuité pour un stationnement d’une durée de 15 à 30 minutes et de porter le tarif maximal pour une période de 3 à 4 heures, alors que les Québécois attendent toujours en moyenne plus de 15 heures aux urgences.

Il a dressé une liste des tarifs de 26 stationnements aux abords d’un hôpital.

Par exemple, pour les deux établissements situés sur le territoire de Longueuil, selon le député Bonnardel, il en coûte: Hôpital Charles-Lemoyne, une heure – 9 $, pour trois heures – 11 $ et pour une journée entière – 13,50 $.

À l’Hôpital Pierre Boucher, les tarifs pour les mêmes période sont de 5 $ l’heure, 10 $ pour trois heures et 10 $ pour la journée.

Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette indique, pour sa part, que les tarifs imposés respectent une volonté due la population ne voulait pas que le tarif maximal soit atteint avant une période minimale de quatre heures. Il a été demandé aussi que les hôpitaux aient une politique des prix qui tienne compte de la situation clinique des gens avec différents types de forfaits, selon l’achalandage.