Le gouvernement doit déposer sa cible de réduction GES, dit le PQ

Des députés péquistes veulent que les libéraux agissent dans le dossier des»GES.

Des députés péquistes veulent que les libéraux agissent dans le dossier des GES.

Le gouvernement du Québec sera dans l’impasse s’il n’intègre pas sa future cible post-2020 à une stratégie d’affranchissement du pétrole à long terme.

C’est le message que livrent au libéraux, en vue de la Conférence de Paris en décembre, trois députés péquistes tout en rappelant que le secteur de l’énergie représente 71 % des émissions de GES.

Le député de Marie-Victorin, Bernard Drainville, la députée de Vachon, Martine Ouellet et le député de Jonquière, Sylvain Gaudreault, déplorent que le gouvernement du Québec tarde à prendre le leadership sur le plan de la lutte contre les changements climatiques.

Ainsi, à la veille du Sommet de Québec sur les changements climatiques, le Parti Québécois demande au gouvernement de déposer sa cible de réduction des gaz à effet de serre (GES), qui couvrira la période 2020-2030.

« Il faut considérer le coût environnemental des différentes sources d’énergie, et mieux encadrer les décisions reliées à l’aménagement du territoire, aux infrastructures de transport et aux normes de construction des bâtiments. Le gouvernement doit agir concrètement pour mener le Québec vers une économie sans pétrole », a indiqué Bernard Drainville.

« Le ministre de l’Environnement, David Heurtel, semble attendre que le Canada se décide un jour à agir dans le dossier et à se positionner. Or, le Canada a clairement renoncé à jouer un rôle positif dans les négociations internationales. Par conséquent, c’est au Québec à montrer la voie », a déclaré Sylvain Gaudreault.

Bien entendu, la députée de Vachon fait une priorité l’électrification des transport, de loin le principal émetteur de GES, à raison de 45 % des émissions. « En seulement un an et demi au pouvoir, le Parti Québécois a déposé une stratégie d’électrification des transports et une stratégie nationale de mobilité durable, deux initiatives ambitieuses pour faire du Québec un leader dans le domaine environnemental. Depuis avril 2014, obnubilé par l’austérité, le gouvernement libéral a littéralement abandonné ces stratégies », a ajouté Martine Ouellet.

Il est fondamental que le Québec reprenne le leadership sur le plan de la lutte contre les changements climatiques sans attendre le Canada, ont dits d’une seule voix les trois députés.