Entrée en vigueur de nouvelles restrictions sur le tabac

La cigarette est interdite sur les terrasses, dans les parcs et en présence d'enfants.

La cigarette est interdite sur les terrasses, dans les parcs et en présence d’enfants.

Dès minuit le 26 mai, il devient interdit de fumer sur les terrasses des restaurants et bars, dans les automobiles en présence d’enfants ainsi que sur les terrains sportifs et de jeux pour enfants.

Ces changements s’effectuent dans le cadre de l’entrée en vigueur de la deuxième vague de mesures découlant de la nouvelle Loi concernant la lutte contre le tabagisme, déposée par la ministre déléguée à la Santé publique madame Lucie Charlebois et adoptée à l’unanimité le 26 novembre dernier à l’Assemblée nationale.

« Ces mesures étaient attendues depuis longtemps. Les plus récentes données montrent que de nombreux Québécois étaient encore exposés à la fumée secondaire et les différents degrés de permissivité des lois existantes lançaient des messages contradictoires aux jeunes à l’égard de la dangerosité du tabagisme, » explique Flory Doucas, porte-parole de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac.

La révision de la loi sur le tabac avait été promise par le Dr Yves Bolduc alors qu’il était à la barre du ministère de la Santé, puis par son successeur péquiste, le Dr Réjean Hébert, mais ce n’est que la ministre Charlebois qui est passée à l’action.

« Réduire le tabagisme est la meilleure façon de lutter contre le cancer. La Société canadienne du cancer l’a bien compris : aucune raison valable ne justifie de laisser des enfants, des travailleurs, des clients non-fumeurs, ou ceux qui ont courageusement arrêté de fumer, être exposés à la fumée secondaire car le tabac est à lui seul responsable du tiers des décès par cancers, » précise Mélanie Champagne, directrice, Questions d’intérêt public de la Société canadienne du cancer – Division du Québec.

De son côté l’Union des Tenanciers de bar du Québec a démontré en commission parlementaire qu’une exposition à la fumée secondaire à l’extérieur comportait un risque nul pour les clients et/ou les employés. Plutôt que d’admettre des alternatives et/ou procéder à une étude sérieuse sur le réel impact de l’exposition du tabac et/ou de la fumée secondaire dans les milieux ouverts, le Gouvernement se cache derrière le principe de la précaution (qui n’existe pas en cette matière) pour justifier son intervention.

Cette loi bâclée, injuste et probablement inconstitutionnelle ne pourra pas être appliquée sans nuire à la quiétude et à la tranquillité publique. L’UTBQ anticipe un recul important de la clientèle de ses membres.

(Source communiqués)