Deux députés de la CAQ veulent limiter les hausses de taxe scolaire

Les taxes scolaires ne doivent pas augmenter au delà de l''inflation, estiment deux députés de la CAQ.

Les taxes scolaires ne doivent pas augmenter au delà de l’inflation, estiment deux députés de la CAQ.

Les députés de Montarville et de Chambly, Nathalie Roy et Jean-François Roberge, veulent que le gouvernement libéral prenne un engagement pour ne pas hausser les taxes scolaires au-delà de l’inflation d’ici la fin de son mandat.

Les députés caquistes ont fait une sortie la semaine dernière car ils estiment que les citoyens desservis par la Commission scolaire des Patriotes ont le droit de savoir s’ils subiront des hausses de taxes scolaires au-delà de l’inflation.

«Les citoyens sont inquiets et veulent savoir ce qui leur pend au bout du nez», a dit Nathalie Roy. «Pour beaucoup de familles de nos circonscriptions, le seul effet libéral qu’ils ont constaté depuis un an, c’est dans leur portefeuilles : ils ont moins d’argent et pas plus de services.»

La Coalition Avenir Québec a déposé une motion le 20 mai en ce sens et le député de Chambly et porte-parole de la CAQ en matière d’éducation, Jean-François Roberge, a poursuivi en accusant le gouvernement Couillard de maintenir en place des structures bureaucratiques archaïques et coûteuses aux dépens des jeunes en difficulté.

«Ce gouvernement a choisi en plus de maintenir des élections scolaires qui ont coûté 20 millions $, mais il s’apprête à abolir 265 postes de professionnels en éducation», a-t-il déploré. «Le ministre de l’Éducation n’a pas de plan ; il abandonne des milliers d’élèves en difficulté», conclut-il.