Des villes exigent une révision de la Loi sur le tabac

173 municipalités du Québec demandent une révision de la Loi sur le tabac.

173 municipalités du Québec demandent une révision de la Loi sur le tabac.

Un grand total de 173 municipalités du Québec demandent une révision de la Loi sur le tabac. Du nombre, trois sont de l’agglomération de Longueuil.

Ces ville de notre secteur sont Brossard, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert. Les villes de Boucherville et de Longueuil ne figurent pas sur la liste, alors que les audiences publiques sur le projet de loi 44 débutent.

De fait, plus de 170 municipalités québécoises, représentant une population totale de 3 millions de personnes, ont adopté une résolution appuyant la campagne demandant au gouvernement de viser une réduction de 10 % du tabagisme en 10 ans.

Les résolutions en question soulignent la nécessité d’adopter des mesures de prévention du tabagisme et de protection contre la fumée secondaire, telles que: retirer les tabacs aromatisés des tablettes, interdire de fumer sur les terrasses des restaurants et des bars, dans les autos en présence d’enfants et sur les terrains de jeux pour enfants ainsi que rendre obligatoire un emballage neutre et standardisé pour tous les produits du tabac.

Cette initiative a été lancée en novembre dernier par la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac
et la Division du Québec de la Société canadienne du cancer.

« Ces résolutions, adoptées par des municipalités de toutes tailles dont Montréal, Candiac, Chambly, Delson, McMasterville, Mont-Saint-Hilaire, Saint-Basile Le Grand, Verchères ou Saint-Catherine, représentent un consensus important parmi les élus municipaux de partout au Québec à l’effet que le tabagisme demeure une problématique majeure de santé publique et qu’il est urgent de réviser la Loi sur le tabac du Québec, la dernière révision ayant eu lieu en 2005 », a mentionné Marvin Rotrand, conseiller de
Snowdon.

Les porte-parole municipaux souhaitent aussi voir instaurée l’obligation de vendre le tabac dans des emballages neutres, comme l’ont choisi récemment plusieurs pays comme l’Australie, le Royaume-Uni et l’Irlande.