Des députés péquistes demandent des comptes au ministre des Transports

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Des députés du Parti Québécois somment le ministre des Transports, Robert Poëti, de préciser ce qu’il a fait concrètement pour défendre, face au gouvernement fédéral, le consensus québécois contre le péage sur le futur pont Champlain.

La députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, Martine Ouellet, encadrée de ses homologues le député de Rosemont, Jean-François Lisée, et le député de Verchères, Stéphane Bergeron lui demandent de répondre à leur question et d’apporter sa vision sur cette situation.

« Plusieurs intervenants se prononcent contre le péage; aujourd’hui, c’est au tour de l’Institut de développement urbain du Québec. Selon l’organisme, dont les membres détiennent des actifs immobiliers évalués à 30 G$, le péage aurait pour effet d’isoler Montréal encore davantage. Le ministre ne peut pas se permettre de prendre la situation à la légère; le péage générerait trop d’impacts négatifs pour la Rive-Sud et la métropole », a déclaré Martine Ouellet.

Elle soutient que le ministre se montre bien timide quant à la question du péage. « Du bout des lèvres, Robert Poëti s’oppose au péage, mais qu’a-t-il fait, concrètement, face à Ottawa? Peu importe ce qu’il prétend, force est de constater que le gouvernement fédéral continue de l’ignorer, et ce, presque un an après sa nomination », souligne la députée de Vachon.

Pour sa part, Jean François Lisée, porte-parole pour le PQ pour la métropole, affirme que plusieurs études l’ont démontré, un péage sur le nouveau pont Champlain aurait des effets catastrophiques sur les autres ponts reliant l’île à la Rive-Sud et, ultimement, sur l’économie de Montréal.

Il trouve que trop peu de libéraux se lèvent pour tenir tête à Ottawa dans ce dossier.

« Philippe Couillard a de drôles de priorités. Pour lui, lutter contre les politiques unilatérales d’Ottawa, c’est juste de la chicane, mais couper dans le soutien aux familles, dans la santé et dans l’éducation, c’est faire preuve de courage », a conclu Stéphane Bergeron.