Texte et vidéo: Martin Rivest / Rive-Sud Express –
Jean Pascal s’est entraîné devant public à la Cage aux sports de Boucherville, mercredi, en vue du gala de boxe du 6 décembre au Centre Bell, lors duquel il affrontera l’argentin Roberto Bolonti.
Photo: Martin Rivest – Jean Pascal s’est entraîné devant public à la Cage aux sports de Boucherville, mercredi, en vue du gala de boxe du 6 décembre au Centre Bell, lors duquel il affrontera l’argentin Roberto Bolonti.
Il y avait beaucoup de visages connus sur les lieux, dont Roy Jones Jr qui fut sacré meilleur boxeur livre pour livre de la planète, l’entraineur et homme d’affaires Russ Anber, le nouvel entraineur de Georges St-Pierre, Victor Thériault ainsi que Jean Bédard, président d’Interbox et de la Cage aux sports.
Pour Jean Pascal, ce sera un combat-pont en vue d’un affrontement avec le russe et triple champion du monde (WBA, IBF, WBO) Sergey Kovalev, qu’il affrontera s’il dispose de l’argentin Bolonti ce samedi.
« Bolonti est un bon test pour moi, estime le boxeur lavallois. C’est un boxeur qui est très difficile à coucher, il a l’expérience des 12 rounds et il est venu tout donner. Il était d’ailleurs déjà prêt à se battre. L’expérience d’avoir eu à changer d’adversaire en un court laps de temps dans le passé avec entre autres Chad Dawson, fait en sorte que je ne m’en fais pas trop avec ça, surtout que les deux boxeurs ont à peu près le même style, c’est-à-dire qu’ils avancent les mains hautes et qu’ils n’ont pas peur de foncer», conclue-t-il.
Autant pour Pascal que pour Bolonti, ce combat n’était pas dans les plans. À l’origine, Pascal devait affronter l’américain Donovan George et Bolonti devait se mesurer à Lucian Bute. Roberto Bolonti voit d’ailleurs cet affrontement dans le même esprit que Jean Pascal. «La préparation physique est la même peu importe l’adversaire, mais psychologiquement ça change. Déjà, Bute était gaucher. Ça facilite un peu plus la tâche d’affronter un droitier comme Pascal parce que la majorité des boxeurs le sont. Par contre, je te dirais très honnêtement, ce qui change c’est la motivation. Advenant une victoire contre Lucian Bute, je serais évidement content, mais ce n’est pas quelque chose qui ferait réellement avancer ma carrière, sauf pour l’expérience que ça m’aurait apporté. Tandis qu’en se mesurant à Pascal, qui est classé aspirant numéro un mondial, un triomphe aurait beaucoup plus d’impact sur ma destinée. »
Selon Russ Anber, il s’agit d’un combat tout aussi important que les autres, tandis que Jean Bédard et Jean Pascal pensent que c’est peut-être le combat le plus important de sa carrière, avant le prochain, compte tenu des titres qui seront en jeu par la suite s’il se bat contre Kovalev.
Le gala de samedi mettra également en vedette les boxeurs locaux Schiller Hyppolite, Junior Ulysse, Bogdan Dinu et David Théroux. Le combat de David Lemieux contre Gabriel Rosado, à New York, sera également présenté sur écran géant.
