Photo: Dominique Trottier – Quelques personnes nous ont écrit pour nous faire part de leurs inquiétudes concernant la piste cyclable située entre la route 132 et le fleuve Saint-Laurent.
Dominique Trottier / Rive-Sud Express –
La piste cyclable longeant la 132, le stationnement du train de banlieue à St-Hubert, un chemin de gravelle entouré d’herbes sauvages trop hautes près de la 116. Voici quelques lieux que nos lecteurs ont identifiés comme étant dangereux, à la suite du meurtre sauvage de Jenique Dalcourt, sur une piste cyclable mal éclairée du Vieux-Longueuil.
Photo: Dominique Trottier – Véronique Gagnon évite d’emprunter un chemin de gravelle menant à la piste cyclable longeant la route 116, du côté de Longueuil, au bout du boulevard Vauquelin. «Les herbes sont trop hautes, des deux côtés du chemin. Un agresseur peut facilement s’y cacher et y entrainer une victime.»
Véronique Gagnon a répondu à l’appel du Rive-Sud Express (voir l’article «Aidez-nous à identifier les lieux les plus dangereux!») en écrivant qu’elle évitait d’emprunter un chemin de gravelle menant à la piste cyclable longeant la route 116, du côté de Longueuil, au bout du boulevard Vauquelin. «Les herbes sont trop hautes, des deux côtés du chemin. Un agresseur peut facilement s’y cacher et y entrainer une victime. À cause de cela, je n’y vais jamais seule, même en plein jour.»
Le Rive-Sud Express s’y est rendu dimanche (photo de droite) et a effectivement constaté que les herbes y sont d’une hauteur supérieure à un adulte de grande taille. Madame Gagnon suggère que la Ville coupe ces herbes autant de fois qu’il le faut durant l’été, pour rendre les lieux plus sécuritaires.
Piste cyclable de la 132
D’autres personnes nous ont écrit pour nous faire part de leurs inquiétudes concernant la piste cyclable située entre la route 132 et le fleuve Saint-Laurent. Il s’agit d’ailleurs d’un lieu où ont déjà eu lieu des agressions contre des jeunes femmes, notamment en juin 2012.
Geneviève, une joggeuse croisée dimanche sur cette piste cyclable, affirme qu’elle est constamment à l’affut lorsqu’elle y court. « C’est pratique, parce que ce n’est pas loin de chez moi, mais je reste toujours sur mes gardes. Je viens ici seulement quand il fait clair et je préfère les journées froides comme aujourd’hui, parce que c’est moins tentant pour un homme d’agresser une femme ».
Photo: Dominique Trottier – Nathalie Gauthier craint particulièrement le stationnement de la gare de Saint-Hubert le soir. «Je suis allée chercher mon auto tard. Des voitures passaient sur le chemin et j’avais vraiment peur de me faire attaquer.»
Elle souligne aussi que le bruit en provenance de l’autoroute est problématique. « Si je me fais attaquer et que je crie, personne ne va m’entendre, parce que les autos font trop de bruit. »
Gare de Saint-Hubert
Pour sa part, Nathalie Gauthier a écrit sur notre page Facebook qu’elle craint particulièrement le stationnement de la gare de Saint-Hubert, pour les utilisateurs du train de banlieue. «Une fois, il n’y avait plus de place et j’étais dans la partie au fond, près de la voie ferrée. J’étais sortie le soir et je suis allée chercher mon auto tard. Des voitures passaient sur le chemin et j’avais vraiment peur de me faire attaquer.» Les lieux sont effectivement déserts tard le soir et les weekends. Le Rive-Sud Express a cependant remarqué à cet endroit la présence de nombreuses caméras de surveillance.
