Améliorer le service, mais aussi contrer le taxi illégal

Photo - MédiaSud

La députée Martine Ouellet.

La députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, de stratégie maritime et d’électrification des transports, Martine Ouellet, est heureuse de voir les différentes idées innovantes sur la table pour moderniser l’industrie du taxi, mais constate que le ministre des Transports, Robert Poëti, refuse encore de sévir contre le taxi illégal UberX. La députée participait aujourd’hui à la consultation sur l’industrie du transport par taxi organisée par le ministère des Transports.

« L’amélioration du service de taxi est déjà en cours, plusieurs belles initiatives comme le développement des applications mobiles, des systèmes GPS, les modes de paiement rapides, les véhicules électriques, et bien d’autres, sont sur la table aujourd’hui. Comme toute industrie, celle du taxi doit se moderniser, mais une amélioration du service à elle seule ne pourra pas faire le poids contre un concurrent qui ne respecte aucune règle et qui ne paye pas de TVQ, pas de TPS, pas d’impôt et pas de permis. Le ministre ne fait que répéter qu’il s’oppose à UberX, mais ne pose aucun geste concret pour l’arrêter une fois pour toutes. Il doit intervenir avant que la situation ne dégénère, comme c’est actuellement le cas en France », a déclaré Martine Ouellet.

L’ensemble des intervenants de l’industrie du taxi était rassemblé aujourd’hui au Palais des congrès de Montréal pour discuter de l’avenir du secteur. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour, tels que les modes de paiement, la tarification, la formation des chauffeurs, la sécurité des passagers, entre autres. Malheureusement, les moyens pour contrer le taxi illégal de type UberX n’étaient pas au programme.

« Malgré les nombreuses demandes de l’industrie, le ministre Poëti a refusé les échanges concernant les moyens pour contrer les entreprises illégales de taxi. De toute évidence, les saisies sont inefficaces pour arrêter le taxi illégal, car il ne cesse de croître depuis son arrivée au Québec. Les gens de l’industrie ont des idées, ils voulaient s’exprimer sur le sujet. Il est dommage que le ministre ait refusé de les entendre », a conclu Martine Ouellet.

(Source Communiqué)