Le budget de l’année 2016 pour la ville de La Prairie s’élève à 34 915 500 et a été déposé cette semaine par le maire Donat Serres lors d’une séance extraordinaire du conseil .
Le maire a tenu à souligner que le budget respecte la capacité de payer des citoyens considérant le contexte économique incertain qui appelle à la prudence.
De plus, le conseil municipal veut maintenir la position de la Ville comme l’entité municipale offrant les plus basses charges par rapport à la moyenne des Villes comparables au Québec.
«Le conseil municipal est fier de présenter le budget 2016, qui malgré un effort supplémentaire pour les contribuables, établit encore cette année des taux de taxes foncières inférieurs aux Villes environnantes», a souligné le maire Donat Serres.
Il ajoute que les indicateurs financiers utilisés dans le contexte dun budget municipal sont respectés.
La charge fiscale moyenne des résidences, le coût de l’administration générale par habitant, la croissance annuelle moyenne de 2,1 % des coûts de l’administration générale pour la période de 2009 à 2013 et le taux d’endettement total net à long terme en fonction de la richesse foncière uniformisée, sont des éléments qui sont tous en deçà de la moyenne de tous les groupes.
«Les membres du conseil municipal et moi sommes très fiers de constater les résultats de ces indicateurs financiers », a tenu à ajouter le maire Donat Serres.
Au niveau de la taxe foncière, le taux lié au secteur résidentiel est ajusté de 0,02 $ pour se situer à 0,65 $ du 100 $ d’évaluation.
À titre d’exemple, l’impact pour une résidence moyenne à La Prairie, soit d’une valeur de 337 739 $, se traduit par une hausse du compte de taxes de 2,95 %, soit 79 $ de plus pour une propriété similaire en 2015.
Pour sa part, le plan triennal d’immobilisations (PTI) pour les années de 2016 à 2018 présente des investissements de 53,2 M$. Pour l’année 2016, la prévision s’élève à 17,6 M$, dont plus de 48 % sont financés par des promoteurs et des programmes de subvention.