Le maire de Saint-Bruno, Martin Murray.
Les maires de Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Lambert et Brossard affirment être fermement résolus à obtenir l’équité pour leurs concitoyens.
Ils ont refusé de voter pour le budget de l’agglomération de Longueuil, qui a tout de même été adopté la semaine dernière, en soulignant les problèmes de gouvernance, l’iniquité dans le partage du financement des dépenses découlant des compétences d’agglomération et le manque de transparence de la Ville de Longueuil.
Selon les maires de ces trois ville, la situation pénalise les citoyens de Brossard, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert.
Fermement résolus à obtenir l’équité pour leurs concitoyens, les maires Paul Leduc (Brossard), Martin Murray (Saint-Bruno) et Alain Dépatie (Saint-Lambert) ont voté contre l’adoption du budget 2016 et du programme triennal d’immobilisations (PTI) 2016-2018.
Ils avaient également voté contre le budget 2015 presque jour pour jour l’an dernier.
“En décembre 2014, un avis juridique demandé par les trois maires avait démontré qu’une résolution, adoptée en 2007 par les seules villes de Longueuil et Boucherville pour déléguer les pouvoirs de gestion des dépenses mixtes (frais d’administration) au conseil municipal de la Ville de Longueuil, serait illégale et causerait un préjudice aux villes reconstituées”, notent-ils dans un communiqué conjoint.
Plus tôt cette année, les trois maires ont porté leur différend avec la Ville de Longueuil devant les tribunaux. Ils estiment notamment que la Ville de Longueuil leur a imposé une facture gonflée de 40 M$ pour leur contribution au financement de l’agglomération.
Messieurs Leduc, Murray et Dépatie demandent au ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, et ministre responsable de la Montérégie, M. Pierre Moreau, de reconnaître la volonté de leurs concitoyens d’arriver à une gouvernance plus saine et à une entente financière plus équitable.
