Sainte-Julie appuie le projet du REM, mais à certaines conditions

Sainte-Julie a des conditiions pour appuyer le projet de REM.

Sainte-Julie a des conditions pour appuyer le projet de REM.

La Ville de Sainte-Julie donne son appui au Projet de Réseau électrique métropolitain, mais impose trois conditions pour que son appui soit plein et entier.

D’abord, Sainte-Julie réclame des voies réservées sur les autoroutes 20 et 30 en indiquant qu’il s’agit d’une condition essentielle à la réussite du projet qui reliera le centre-ville de Montréal, la Rive-Sud, la Rive-Nord et l’aéroport Montréal-Trudeau.

Puis, la Ville veut que le projet prévoit le déploiement de solutions pour faciliter l’accès à la station « Rive-Sud » pour les usagers en provenance de l’est et finalement, qu’il y ait instauration de mesures pour compenser la perte de la voie réservée de l’A-10 durant la construction de la voie ferrée au centre de l’autoroute, à compter de juillet 2018.

La Ville de Sainte-Julie a d’ailleurs déposé un mémoire au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) dans lequel elle réclame justement des voies réservées pour les autobus sur les autoroutes 20 et 30.

Si cette condition n’est pas envisagée, la mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy voit des problèmes avec le transport de passagers de sa ville jusqu’au quais de départ à Brossard.

« Vraisemblablement, les autobus en provenance de Sainte-Julie accèderont à la station « Rive-Sud » du REM via les autoroutes 20 et 30. Or, ces voies autoroutières sont congestionnées aux heures de pointe et dénuées de voies réservées, de sorte que les autobus qui les emprunteront ne seront pas en mesure de garantir aux usagers le respect des horaires du REM », soutient-elle.

Elle ajoute que les plans préliminaires déposés démontrent que les autobus en provenance de l’autoroute 30 Ouest devront emprunter un chemin laborieux pour accéder aux quais de départ, ce qui ne garantirait aucunement le respect des horaires.

Le rapport du BAPE doit être remis le 28 décembre au ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel.