Rapport préliminaire sur l’écrasement d’un avion aux Îles

Avion MU-2B

Avion MU-2B

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) poursuit son enquête indépendante sur l’accident d’aéronef survenu le 29 mars 2016 aux Îles-de-la-Madeleine (Québec).

Lors d’un point de presse fait vendredi matin, le BST indique que le contrôle de la circulation aérienne de Moncton a autorisé l’aéronef pour une approche aux instruments sur la piste 07 de l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine.

Les observations préliminaires semblent indiquer que les ailes étaient presque à l’horizontale au moment de l’impact, mais l’analyse se poursuivra sur ce point.

L’aéronef s’est immobilisé à environ 300 pieds du point d’impact initial et les évaluations préliminaires indiquent que les moteurs fonctionnaient au moment de l’impact.

Le Bureau croit qu’un dispositif de suivi GPS avait été installé à bord de l’aéronef. L’équipe le récupèrera aux fins d’analyses plus poussées.

Selon le BST, l’enquête se penchera sur des événements antérieurs mettant en cause ce type d’aéronef, et les mesures de sécurité prises au Canada, aux États-Unis et dans d’autres pays à la suite de ces événements.

L’équipe d’enquête du BST a presque terminé l’examen du site de l’accident et la prise de photographies, a obtenu les premiers témoignages recueillis par la Sûreté du Québec et obtenu des images aériennes de la Garde côtière canadienne.

Le BST mène des enquêtes indépendantes en collaboration avec la Garde côtière canadienne, la Sûreté du Québec qui a sécurisé le site et a mené les premières entrevues auprès des témoins et documenté le site.

De plus, le National Transportation Safety Board (NTSB) des États-Unis a envoyé un représentant accrédité sur les lieux, puisque l’aéronef a été immatriculé aux États-Unis. Un deuxième enquêteur du NTSB et des conseillers techniques de la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis, du constructeur de l’aéronef, et du fabricant des moteurs accompagnent le représentant accrédité du NTSB.

L’étape du travail sur le terrain s’achève et l’étape d’examen et d’analyse débutera bientôt. Au cours des prochains jours et des prochaines semaines, l’équipe va faire transporter l’aéronef au laboratoire du BST à Ottawa aux fins d’analyses plus poussées.

L’avion avait à son bord le chroniqueur Jean Lapierre, son épouse, deux de ses frères et une soeur. Il était piloté par Pascal Gosselin de Saint-Hubert et Patrice Labourel, tous décédés lors de cette tragédie.