Qualité de l’air dans les écoles. la CAQ s’inquiète

Le député de Chambly, Jean-François Roberge.

Le député de Chambly, Jean-François Roberge.

Qualité de l’air et moisissures dans les écoles, selon la Coalitiion Avenir Québec, le ministre de l’Éducation, François Blais, est indifférent face à un enjeu de santé et de sécurité pour les enfants.

« Le problème est tellement grave que la la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a demandé aux gens qui postulent pour un emploi s’ils avaient déjà eu des problèmes de santé liés à la qualité de l’air. Au lieu de réparer les écoles, c’est rendu qu’on sélectionne des employés résistants aux champignons! Il y a urgence d’agir », a déclaré Jean-François Roberge, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation et député de Chambly.

Les récentes statistiques du ministère de l’Éducation révèlent que 96 % des écoles de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) sont en piètre état et que près de 200 écoles présentent un niveau élevé de dégradation et de défectuosité.

Le critique caquiste a été catégorique : la santé des élèves et du personnel n’est pas une question sur laquelle on peut faire des compromis.

Il a également été scandalisé d’entendre le ministre François Blais dire qu’il ne s’agissait pas d’un véritable enjeu. « Le ministre se lave les mains de la sécurité de nos enfants dans les écoles. On sait que la situation vient d’atteindre un point critique, quand Infoman a un meilleur portrait des écoles montréalaises que le ministre de l’Éducation!, il y a de sérieux problèmes», a martelé Jean-François Roberge.