Photo: Archives – La mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire.
Le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Pierre Moreau, ne mettra pas en place un programme de remboursement des hausses de taxes foncières, directement aux contribuables de Longueuil, par l’entremise de la déclaration de revenus de l’an prochain.
Il s’est entendu hier avec la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, à l’issue d’une rencontre au cours de laquelle ils ont abordé la question du budget 2015 et des taxes municipales de la ville.
Selon ce qu’a émis la Ville par voie de communiqué, les deux politiciens ont reconnu que la Ville avait fait des efforts dans le contexte de réduction des transferts fiscaux aux municipalités.
Mme St-Hilaire a soutenu que des efforts supplémentaires étaient souhaitables et elle s’est engagée à en faire pour le budget 2016.
« Je suis satisfaite. Je considère que ce sont deux partenaires qui se sont rencontrés aujourd’hui. Nous avons chacun fait valoir nos points de vue et cette rencontre nous permettra de faire avancer les dossiers de Longueuil », a conclu la mairesse de Longueuil.
Bras de fer depuis décembre
Photo: Assemblée nationale du Québec
Il faut rappeler que le ministre annonçait dans son pacte fiscal transitoire en novembre dernier des compressions de 300 M$ de transfert aux municipalités, ce qui représentait un montant de 5,5 millions pour Longueuil.
Lors du dépôt du budget, en décembre. Longueuil avait annoncé des hausses d’impôt foncier de 3,9 % en moyenne, alléguant qu’une part de l’augmentation, autour de 1,2%, est attribuable aux compressions imposées par le gouvernement.
Pourtant, le ministre avait promis que l’impôt foncier ne grimperait pas en raison de sa décision.
Pierre Moreau n’avait donc pas digéré la hausse de taxe aux contribuables imposée par la ville de Longueuil et avait affirmé que Québec remboursera les propriétaires.
Il avait alors demandé à Longueuil de faire marche arrière avec la hausse de taxe sans quoi il réduirait son transfert d’une somme équivalente à l’augmentation de 1,2 % du compte de taxes, ce qui représentait une somme de 3,4 M$, puis la retournerait aux contribuables par l’entremise de la déclaration de revenus de l’an prochain.
