Dominique Trottier / Rive-Sud Express –
Toute la journée de lundi, les proches de Jenique Dalcourt et les médias ont attendu au Palais de Justice de Longueuil que des accusations soient portées contre l’homme de 26 ans arrêté samedi pour son meurtre. Contre toute attente, le suspect a été libéré.
Jenique Dalcourt, 23 ans, a été assassinée mardi dernier dans le Vieux-Longueuil. Photo: Facebook
Dans un scénario rarement vu dans les annales de la justice québécoise, le procureur de la Couronne a jugé qu’il n’y avait pas assez de preuves pour porter des accusations contre l’individu, qui devait comparaitre aujourd’hui. L’homme qu’on ne peut identifier, puisqu’il ne fait face à aucune accusation, vient donc d’être libéré.
Jenique Dalcourt, 23 ans, a été assassinée mardi soir dernier sur la piste cyclable longeant le cimetière Saint-Antoine, entre le Chemin Chambly et la rue de Normandie, dans le Vieux-Longueuil. Elle a été sauvagement attaquée et frappée à la tête avec un objet contondant alors qu’elle retournait chez elle après le travail, mais elle n’aurait subi aucune agression sexuelle
Plusieurs résidents du secteur s’étaient dits soulagé lorsque la Service de police de l’agglomération Longueuil (SPAL) avait annoncé l’arrestation d’un suspect cette fin de semaine.
En début de soirée lundi, la police a émis un communiqué dans lequel elle affirme avoir soumis plusieurs éléments de preuve au Directeur des poursuites criminelles et pénales, mais que des résultats d’analyses d’expertises sont toujours attendus.
Dimanche, le SPAL affirmait que le suspect aurait agi seul. Mais le motif du geste n’avait pas été révélé.
À la suite de cette libération, la police de Longueuil soutient qu’elle met tout en oeuvre pour protéger la population alors que son enquête se poursuit.
