Photo: Ville de Longueuil.
Lors de la récente assemblée du conseil municipal, les élus ont adopté une résolution d’appui à la Déclaration de Montréal issue du Sommet Vivre ensemble qui s’est tenu les 10 et 11 juin derniers.
La Déclaration de Montréal identifie des liens entre l’exclusion sociale et la radicalisation tout en reconnaissant le devoir des municipalités de trouver le nécessaire équilibre entre ouverture, tolérance et vigilance.
Le but visé est de prévenir les fractures sociales et toute forme d’exclusion et de violence découlant d’une radicalisation excessive pour permettre aux communautés de vivre en sécurité. La Déclaration affirme notamment l’engagement de promouvoir la diversité, de favoriser l’accès à l’éducation, d’offrir des espaces communs sûrs et de partager les bonnes pratiques des villes en matière de vivre ensemble.
La Déclaration reconnaît aussi l’importance pour les citoyens de vivre dans des villes où la qualité de vie, la diversité culturelle, la sécurité, la culture, l’environnement, l’emploi et la bonne gouvernance sont au cœur des préoccupations des administrations municipales.
« Nous souhaitons par le fait même inciter les autres municipalités québécoises à se rallier derrière cette déclaration afin de faire reculer ensemble, sur nos territoires, l’exclusion et la radicalisation. Nos villes, comme gouvernements de proximité, ont un rôle nouveau à jouer dans la prévention de la radicalisation, notamment par l’inclusion et le développement du sentiment d’appartenance de tous nos citoyens», a déclaré la mairesse de Longueuil Caroline St-Hilaire.
La Déclaration énonce la nécessité que le développement des villes intelligentes ne laisse aucun citoyen exclu et contribue au contraire à l’inclusion sociale, économique et culturelle.
La Déclaration soutient finalement que les politiques urbaines doivent tenir compte de la diversité sociale en mettant à l’œuvre des pratiques innovantes et durables qui favorisent l’inclusion et la sécurité des citoyens.
