Le Musée de la Femme souffle ses 5 bougies avec Andrew Molson et Caroline Codsi

Photo: Nathalie Paquin - Le panel, composé de Caroline Codsi, fondatrice de l’organisme à but non lucratif La gouvernance au féminin; Andrew Molson, vice-président du conseil Molson Coors Brewering Company; Lydie Olga Ntap, directrice fondatrice du Musée de la Femme.

Photo: Nathalie Paquin –
Le panel, composé de Caroline Codsi, fondatrice de l’organisme à but non lucratif La gouvernance au féminin; Andrew Molson, vice-président du conseil Molson Coors Brewering Company; Lydie Olga Ntap, directrice fondatrice du Musée de la Femme.

Nathalie Paquin / Rive-Sud Express –

Pour marquer le coup de ses cinq années de fondation, le Musée de la Femme (MF) a fait appel à deux conférenciers, personnalités notoires du milieu des affaires : Andrew Molson et Caroline Codsi. Première rencontre d’une série d’activités sur la gouvernance, tenue dans les nouveaux locaux du MF, boulevard Roland-Therrien à Longueuil.

Photo: Nathalie Paquin - Le Musée de la Femme, maintenant situé au 2380, boulevard Roland-Therrien, à Longueuil. Nouvelle mouture, nouveaux espaces, depuis quelques mois.

Photo: Nathalie Paquin –
Le Musée de la Femme, maintenant situé au 2380, boulevard Roland-Therrien, à Longueuil. Nouvelle mouture, nouveaux espaces, depuis quelques mois.

Devant leur auditoire et sous forme interactive, les deux invités d’honneur ont livré leur visions et recommandations sur la réalité actuelle de la présence féminine sur les c.a. (conseils d’administration), de même que sur le rôle essentiel que joue le réseautage.

Pour Andrew Molson, vice-président du conseil Molson Coors Brewering Company, aussi investi dans plusieurs autres c.a. dont le Musée Pointe-à-Callière depuis tout récemment, nul doute que le succès d’un administrateur efficace passe notamment par son réel intérêt envers l’entreprise concernée. Il a souligné l’importance de « créer des ponts, des interactions entre différentes personnes et milieux ».

À l’épineuse question des écarts économiques et organisationnels entre les c.a. –rémunérés- des grandes entreprises et les c.a. d’organismes sans but lucratif et communautaires constitués de bénévoles (comme c’est le cas pour le MF), M. Molson suggère fortement la tenue d’un comité pour ces derniers. Et d’oser utiliser les idées «des plus grands», la créativité n’étant pas toujours liée aux moyens.

Pour sa part, Caroline Codsi, fondatrice de l’organisme à but non lucratif La gouvernance au féminin, a entre autres évoqué les deux freins majeurs constatés chez les femmes qui peinent plus que leurs confrères à accéder aux hautes sphères décisionnelles, soit: la modestie féminine et le manque d’affirmation dans la négociation des salaires.

Cette rencontre a été enrichie des questions du public, de même que des propos de l’hôtesse des lieux, Lydie Olga Ntap, directrice fondatrice du Musée de la Femme. Cette dernière a d’ailleurs rappelé que le MF est toujours à la recherche de membres voulant s’impliquer dans l’avenir du musée et qu’il y aura quatre postes à combler au sein du c.a., puisque l’on désire passer d’une composition totale de 5 à 9 personnes.