Le candidat de Québec Solidaire pense logements sociaux

Le candidat de QS, Carl Lévesque, a présenté un plan pour l'ajout de logements sociaux.

Le candidat de QS, Carl Lévesque, a présenté un plan pour l’ajout de logements sociaux.

Élection partielle dans Marie-Victorin: « à Longueuil, il faut donner un coup de barre pour loger notre monde », affirme le candidat de Québec Solidaire Carl Lévesque.

D’ailleurs, il a présenté il y a quelques jours un plan d’action pour répondre à la situation préoccupante du logement à Longueuil. « En tant que facteur, je parcours les rues de Longueuil depuis 17 ans et je peux témoigner des conséquences des politiques d’austérité péquistes et libérales et de la spéculation débridée qui ont créé une situation de plus en plus intenable pour les gens ordinaires », a-t-il déclaré.

Selon lui, les problèmes concernent autant les 46% des ménages longueuillois qui sont des locataires et les propriétaires à revenus modestes qui ont de plus en plus de mal à suivre la hausse des taxes foncières à cause des pressions du marché.

« Longueuil est la capitale québécoise de la conversion des logements locatifs en condominiums », dénonce Carl Lévesque. De 2003 à 2012, 26,8% de toutes les conversions en condos au Québec ont eu lieu à Longueuil. Ce phénomène est le résultat direct de changements législatifs instaurés par le gouvernement Charest en 2007 et maintenus tels quels par le gouvernement Marois. »

Le candidat rappelle que la liste d’attente de l’Office municipal d’habitation de l’agglomération de Longueuil déborde avec plus de 2000 noms.

Le plan de Québec solidaire et de Carl Lévesque pour le logement à Longueuil vise la construction de 2 000 logements sociaux dans le cadre d’un effort national visant un objectif de 50 000 logements et l’arrêt de l’abus des conversions de logements locatifs en condominiums par un amendement à la Loi sur la régie du logement abolissant la loi instaurée par le gouvernement Charest en 2007.

Il propose aussi la bonification de la Loi sur l’aménagement durable du territoire et l’urbanisme du Québec pour réserver 20 % au logement social et communautaire dans tout nouveau projet de développement domiciliaire et l’adoption d’une politique nationale d’urbanisme qui soumettra la densification de l’habitat urbain et l’ouverture de nouveaux quartiers à des critères stricts prévoyant, entre autres, des ratios de logements à 3 et 4 chambres à coucher dans les développements de logements locatifs, et ce, afin de favoriser la présence de familles.

La résurrection du Programme Rénovation-Québec avec un financement adéquat, de façon à permettre un programme municipal de rénovation destiné prioritairement au logement communautaire et un financement accru de la Régie du logement et la fixation de délais raisonnables pour le traitement des causes des locataires.

Le plan ajoute aussi une réforme du régime fiscal des municipalités pour les rendre moins dépendantes des taxes foncières.