Le BST a commencé son enquête sur l’écrasement d’avion aux Îles

Le BST expose les premiers éléments de l'enquête  en cours sur l'écrasement de l'avion à Havre-aux-Maison.

Le BST expose les premiers éléments de l’enquête en cours sur l’écrasement de l’avion à Havre-aux-Maison.

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a commencé l’étape du travail sur le terrain de son enquête sur l’accident survenu le 29 mars aux Îles-de-la-Madeleine (Québec).

La tragédie, mettant en cause un avion Mitsubishi MU-2B-60 qui a quitté Saint-Hubert (CYHU) à 9 h 31 (heure avancée de l’Est), à destination des Îles-de-la-Madeleine.

Les premiers éléments d’enquête confirment que l’avion est entré en collision avec le relief à environ 2 km au nord de l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine vers 11 h 40, qu’il y avait deux membres d’équipage et cinq passagers à bord.

Les conditions météorologiques au moment de l’accident étaient de la: pluie légère et de la brume avec une visibilité de 4 km. Le plafond nuageux était à 61 mètres.

La température était de 0 °C et les vents soufflaient de l’est-nord-est à 37 km/h, avec des rafales jusqu’à 56 km/h.

Le BST affirme que l’aéronef n’était pas muni d’un enregistreur de conversations de poste de pilotage (CVR) ni d’un enregistreur de données de vol (FDR).

L’équipe examinera tout composant électronique de l’aéronef dont il sera possible de récupérer des données pouvant servir à comprendre le profil de vol.

Une équipe d’enquête composée de sept membres se trouve sur les lieux et a procédé à l’examen du site, pris des photographies de l’épave en collaboration avec la Sûreté du Québec (levé) et avec la Garde côtière canadienne (prise de photos aériennes).

Au cours des prochains jours, l’équipe examinera et photographiera l’épave en plus de prendre des dispositions pour transporter l’aéronef au laboratoire du BST à Ottawa.

Elle recueillera des renseignements additionnels sur les conditions météorologiques et des renseignements sur les communications des services de circulation aérienne et des données radar.

Puis, les enquêteurs devront obtenir les dossiers d’entretien de l’aéronef et les dossiers de formation des pilotes et rencontrer des témoins et vérifier la communication des lacunes de sécurité.

Il importe, soutient le BST, de ne pas tirer de conclusion ni faire des suppositions quant aux causes de l’accident à l’heure actuelle.