La CAQ demande des actions rapides dans le dossier des fugues

La députée de Montarville, Nathalie Roy.

La députée de Montarville, Nathalie Roy.

La porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de condition féminine et députée de Montarville, Nathalie Roy, a accusé les deux vieux partis d’avoir baissé la garde devant les gangs de rue et la traite de personnes.

Elle a fait une sortie ces derniers jours pour mentionner: « Présentement, le laisser-aller du gouvernement a des impacts directs sur la vie de jeunes filles. Nous n’avons pas le droit, comme société, en 2016, d’attendre plus longtemps », a mentionné Nathalie Roy.

La Coalition Avenir QUébec rappelle qu’un important rapport sur l’exploitation sexuelle, reçu en février 2014 par le gouvernement Marois et aujourd’hui tabletté par les libéraux, révèle noir sur blanc que les centres jeunesse sont des terrains fertiles pour le recrutement des jeunes filles par les gangs de rue.

Le critique caquiste en matière de sécurité publique et député de Beauce-Nord, André Spénard, a exigé du ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, des mesures immédiates.

« Nous savons que le Plan d’intervention québécois sur les gangs de rue est arrivé à échéance en 2012 et on attend une mise à jour depuis 22 mois. Ce qu’on comprend avec la nomination d’un vérificateur général, c’est que le ministre de la Sécurité publique n’interviendra pas avant minimum un mois », a déclaré M. Spénard.