Les participantes et participants au Forum Jeunesse de la congrégation SNJM ont parlé de traite humaine.
(Se) Conscientiser pour combattre le fléau de la traite humaine Une victime sur trois de la traite des personnes est un enfant.
Les filles et les femmes représentent 70 % des victimes de la traite des humains dans le monde. Au Canada, les personnes les plus à risque d’être victimes de l’esclavage moderne sont les filles et les femmes autochtones, les travailleurs migrants, les nouveaux immigrés, les jeunes et les personnes défavorisées.
Conscientes qu’il n’y a aucune place dans le monde où les enfants, les femmes et les hommes sont à l’abri de la traite des personnes, une quarantaine d’étudiantes provenant du Lesotho, des États-Unis et du Canada se penchent sur cette question à l’occasion de la 3e édition du Forum justice-jeunesse SNJM, qui se tient pour la première fois au Québec, du 15 au 20 juillet.
Les participantes partageront ce vendredi, leurs connaissances acquises au cours de la dernière année avec une personne ressource, en l’occurrence Louise Dionne, du Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale (CATHII). Elles souhaitent ainsi pousser plus loin leur réflexion pour consolider leur projet d’action communautaire à leur retour dans leur milieu.
Initiée par le Réseau justice et paix de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM), cette 3e édition de l’activité parascolaire internationale favorise les échanges entre jeunes filles de milieux divers et les motive à une plus grande implication sociale dans leur milieu. « Nous souhaitons créer des liens au-delà de leurs horizons habituels pour en faire des citoyennes engagées, sensibles aux idéaux de justice et de paix qui sont ceux que notre communauté privilégie. Le forum cherche aussi à transmettre aux jeunes la passion pour les autres de notre fondatrice, Mère Marie-Rose », explique Yvonne Massicotte, SNJM, coordonnatrice administrative du Réseau justice et paix SNJM.
Soulignons que la Congrégation a adopté une prise de position collective en 2004 en faveur de la lutte contre la traite humaine. Depuis, les sœurs ont contribué à la création de plusieurs organismes pour contrer ce phénomène dont le CATHII, au Québec, pavé la voie à une première législation contre la traite humaine en Californie et participé à des actions concrètes lors de grandes manifestations telles que le Grand Prix de Formule Un de Montréal, la Coupe du monde de soccer, etc.
(Source Odette Côté de SNJM)
