Fin de saison du traitement contre l’agrile du frêne

Traitement d'un frêne public dans un parc de Montréal; photo 1809: mortalité des frênes sur la rue Buies à St-Bruno-de-Montarville; .

Traitement d’un
frêne public dans un parc de Montréal; photo 1809: mortalité des frênes sur
la rue Buies à St-Bruno-de-Montarville; .

Avec la fin de la période estivale de traitement aux biopesticides contre l’agrile du frêne, Antidote Arboriculture souhaite rappeler à toute la population du sud du Québec l’importance d’identifier les frênes, de caractériser leur vigueur et de statuer sur leur conservation ou leur abattage.

Même en septembre, il est possible de poursuivre l’identification des arbres infestés et de planifier
leur abattage, afin de réduire leur proportion et d’étaler l’impact financier de l’agrile du frêne dans le temps.

« La propagation de l’agrile est rapide et entraîne des coûts exorbitants pour les particuliers et les municipalités. Des citoyens ayant plusieurs frênes matures se retrouvent aujourd’hui forcés de les abattre avant qu’ils ne deviennent dangereux. On nous appelle souvent trop tard pour le traitement, ce qui rend l’abattage alors incontournable. Les gestionnaires de grandes propriétés se doivent de bien connaître leur ressource, eux aussi, pour planifier les gestes et les dépenses à venir », déclare M. Bruno Chicoine, ingénieur forestier et président d’Antidote Arboriculture.

Sur la Rive-Sud de Montréal et en Montérégie, l’observation sur le terrain démontre également une progression inquiétante, avec plusieurs nouveaux foyers d’infestation découverts dans de nombreuses municipalités durant l’été 2015, a précisé M. Chicoine.

Le premier symptôme apparent d’infestation à l’agrile du frêne est une subtile diminution de la densité du feuillage, en particulier à la cime de l’arbre. On reconnaît un frêne par ses feuilles composées de cinq à onze folioles, longues de 15 à 30 centimètres, et à son écorce dont les cannelures à maturité forment des losanges verticaux et allongés.

(Source communiqué)