Aide financière pour lutter contre l’exploitation sexuelle

 625 000 $ seront investis pour renforcer les actions dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des jeunes filles à Longueuil.


625 000 $ seront investis pour renforcer les actions dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des jeunes filles à Longueuil.

Vendredi dernier le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal, Martin Coiteux, a annoncé l’octroi d’une aide financière pouvant atteindre 625 000 $ pour lutter contre l’exploitation sexuelle des jeunes filles sur le territoire de l’agglomération de Longueuil.

Cette aide financière servira à la coordination et à la bonification des services existants, notamment par la mise en œuvre de nouvelles activités. Ainsi, une équipe multisectorielle d’intervention permettra aux acteurs locaux de travailler en concertation sur la problématique de l’exploitation sexuelle.

« L’objectif est de consolider les actions en place porteuses d’une expertise importante et de développer des outils permettant une meilleure concertation avec les différents acteurs des milieux policier, institutionnel et communautaire », a mentionné le ministre Coiteux.

La ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, Lucie Charlebois, était aux côtés du ministre Coiteux. Elle a affirmé que la Montérégie peut compter sur plusieurs organismes dotés d’une solide réputation. « Action Jeunesse St-Pie X, qui pilotera ce projet, a acquis cette réputation grâce à ses interventions préventives auprès des jeunes issus de différents milieux », a souligné la ministre Charlebois.

Elle a ajouté que la contribution est répartie sur cinq ans à raison d’une somme maximale de 125 000 $ par année et provient du programme Prévention Jeunesse.

Pour la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, « Le projet annoncé est un maillon important de la lutte contre l’exploitation sexuelle de nos jeunes filles, un dossier qui me tient particulièrement à cœur. Le projet Mobilis développé ici, à Longueuil, dès 2008, a mené au dépôt de 81 accusations de proxénétisme, et 100 % d’entre elles se sont soldées par un verdict de culpabilité », a indiqué Mme St-Hilaire.

L’agglomération de Longueuil y ajoutera une contribution de 125 000 $ par le biais du SPAL.