Agir et riposter devant les coupes en édication

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Agissons! preteston! dit le président du Syndicat de Champlain, Éric Gingras.

Le président du Syndicat de Champlain (CSQ), Éric Gingras, lance un appel à l’acte devant les agissements des libéraux dans le domaine de l’éducation.

« Les mesures d’austérité et le zèle idéologique du gouvernement menacent la viabilité et la qualité du réseau public d’éducation, dénonce Éric Gingras. Que ce soit bien clair: les compressions en éducation, annoncées dans le dernier budget provincial affecteront directement les services aux élèves, particulièrement pour les élèves en difficulté, quoiqu’en dise le gouvernement du Québec. »

Éric Gingras a profité du passage dans la région de la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, pour dénoncer les conséquences des mesures d’austérité imposées au secteur de l’éducation par Québec.

Il se dit que plus de 10 millions de dollars sont prévus en nouvelles compressions pour chacune des commissions scolaires du territoire, soit Marie-Victorin, des Patriotes et de la Vallée-des-Tisserands, au cours de la prochaine année. « Si le gouvernement avait vraiment à cœur l’avenir des futures générations, comme il le prétend, il n’aurait pas limité à 0,2 % l’augmentation du budget de l’éducation, alors que l’augmentation des coûts du système est d’environ 3 %. Le personnel de l’éducation ne peut plus porter l’école à bout de bras de cette façon ! », déplore Éric Gingras.

Manif école

La présidente de la CSQ, Louise Chabot, soutient que les conséquences seront graves à la suite des mesures d’austérité du gouvernement sur la Rive-Sud. Sous le thème Agissons ! Ripostons !, l’instance suprême de la CSQ se tiendra se réunira au Centre des congrès de Québec du 26 au 29 juin prochain.

« Nous militons pour que les valeurs de justice, de solidarité, de démocratie et d’égalité soient partagées par l’ensemble de la société québécoise. Aujourd’hui, dans le contexte d’austérité généralisé, ce projet de société est mis à rude épreuve. Nous définirons ensemble la vigueur de nos actions et nous proposerons des pistes de solutions », explique Louise Chabot.