le chef du Parti Québécois, Pierre Karl Péladeau, et le leader parlementaire de l’opposition officielle et député de Marie-Victorin, Bernard Drainville estiment que le remaniement ministériel n’a rien de rassurant pour l’économie, les familles, la réussite scolaire et le développement des régions.
Les deux hommes politiques disent constater que le remaniement n’a rien de rassurant.
« Dans l’annonce d’aujourd’hui, il n’y a pas le coup de barre que nous attendions en matière économique. Les efforts ont été dispersés dans les mains de plusieurs personnes. Nous arrivons à mi-mandat, et il n’y a toujours pas de vision ni de véritable stratégie pour relancer l’économie. Or, ce sont les Québécois qui paient le prix fort des promesses brisées et de l’incompétence des libéraux », a insisté Pierre Karl Péladeau.
Il maintient qu’en éducation, le Québec a perdu deux ans et en est à un troisième ministre, alors que le gouvernement libéral ne parle toujours pas des enfants ni de la réussite scolaire, il parle de structures.
La député Drainville ajoute que ce remaniement est surtout un aveu d’échec du premier ministre et la démonstration claire du manque de profondeur de l’équipe libérale.
« Le premier ministre garde en place des ministres qui n’ont absolument rien prouvé : David Heurtel, François Blais et Francine Charbonneau. Ces personnes ont déçu les familles du Québec et, pourtant, elles restent. Par exemple, comme ministre de la Famille, Francine Charbonneau a entrepris la démolition des CPE et, aujourd’hui, Philippe Couillard nomme un ancien de l’ADQ, qui n’a jamais cru aux CPE, pour finir le travail. Le pseudo‑renouveau du gouvernement vient de son club-école », a-t-il ajouté.
Le chef du PQ et le leader parlementaire affirment vouloir continuer d’être une opposition officielle branchée, disent-ils, sur les préoccupations des Québécois.