Les quincailleries heureuses de la promesse d’un crédit d’impôt pour la rénovation

ZZZ accueille favorablement la promesse des conservateurs d'un crédit d'impôt permanent pour la rénovation.

ZZZ accueille favorablement la promesse des conservateurs d’un crédit d’impôt permanent pour la rénovation.

La promesse de Stephen Harper d’un crédit d’impôt permanent pour la rénovation est accueillie avec enthousiasme par la direction de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (l’AQMAT), dont le siège social est à Longueuil.

L’Association dit être en droit d’espérer que les autres chefs de partis en lice feront du pouce sur l’idée en proposant un crédit non seulement illimité dans le temps, mais aussi en termes d’enveloppe budgétaire.

Un crédit d’impôt dans le secteur de l’habitation doit viser non seulement à stimuler l’activité économique, mais aussi à combattre le travail au noir qui sévit encore dans l’industrie et à inciter les investissements durables dans le patrimoine bâti.

Dans cette perspective, le taux annoncé en début de campagne de 15 % applicable aux rénovations d’une valeur minimale de 1 000 $ peut inciter les contribuables à confier leurs travaux à des professionnels.

« Le caractère permanent du crédit d’impôt promis par le premier ministre sortant en début de campagne électorale change complètement la donne », estime Richard Darveau, président et chef de la direction de l’Association. Cela fait plus de cinq ans qu’il attend une telle mesure.

Les avantages fiscaux ponctuels sont loin d’être inutiles, mais leur impact comporte une part d’effets pernicieux.

Au nombre des inconvénients, la difficulté de requérir aux services d’un entrepreneur du fait que les carnets de commandes se remplissent à chaque mesure gouvernementale temporaire. Leurs tarifs peuvent aussi gonfler en raison de la rareté des ressources.

De plus. cela provoque un facteur d’urgence dans la réalisation des travaux au lieu de les réaliser au meilleur moment, selon l’état de la propriété et les projets du ménage.

Puis, en plafonnant à 5 000 $ la valeur des travaux admissibles, la promesse perd beaucoup de son attrait. Selon M. Darveau, qui suggère « de ne pas limiter les montants, mais de s’assurer que les dépenses concernent strictement la résidence principale du requérant ».